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Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end}

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MessageSujet: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 22:40


Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 30bckxx


༺Esquisse du tableau༻
« Prémices de l'identité »



Nom Δ de Beaulieu, suintant la haute aristocratie française.
Prénom(s) Δ Joséphine, Sophie. Si le premier fut le prénom d'une célèbre impératrice, le second évoque sans nul doute la sagesse.
Pureté du sang Δ Sang-pur
Titre Δ Marquise.
Date & lieu de Naissance Δ 23 juin 2213, à Aix-en-Provence. Elle a donc 21 ans.
Lieu de Résidence Δ Aix-en-Provence.
Race Δ Sorcière
Année Scolaire Δ Sixième année.
Maison envisagée Δ Braisesombre



Baguette Magique Δ Bois d'aubépine et crin de licorne, 23 centimètres, rigide, particulièrement efficace pour les sortilèges.
Épouvantard Δ Le temps qui passe, personnifié par une vieille femme, ridée, aux cheveux blancs. Moi, quand je serai vieille, ridée et flétrie.
Patronus Δ une fouine
Miroir du Risèd Δ Sans doute se verrait-elle, libre comme l'air, sans obligation envers quiconque. je suis déjà belle, riche et jeune, j'ai déjà tout ce que je désire, sauf la liberté.
Opinion Politique Δ royaliste
Réputation à la Cour Δ Crainte & respect :Je suis une fière marquise, crainte et respectée. Je m'efforce d'être un modèle, aussi irréprochable qu'il n'est possible. Cependant, ma réputation est quelque peu écornée, de par les méfaits perpétrés par mon frère aîné. Il se murmure dans les rangs que j'aurais eu une relation incestueuse avec lui, en plus d'être une empoisonneuse, capable d'éliminer mes ennemis afin de mieux asseoir ma suprématie. Néanmoins, cela ne reste que des murmures, rien n'a jamais vraiment été allégué à mon égard. Je suppose que cela fait partie du mythe qui m'entoure, me rendant à la fois fascinante, mystérieuse et inaccessible.
Particularité Δ En tant que descendante des de Saint-Clair, j'aurais dû hériter de leur don de voyance. Mais il a semblé que tel n'est pas le cas, mon esprit trop rationnel sur certains aspects s'est toujours refusé à voir l'avenir.





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༺Sacrifice & vérité༻
« L'artiste de l'œuvre… »


Pseudo. ou Prénom Δ Styxx (Audrey)
Âge Δ 21 ans --'
Célébrité choisie Δ Natalia Vodianova
Commentaires Δ C'est complet, joli, bien organisé, bref, de l'excellent travail. J'me dis que j'aurai jamais le temps de gérer un énième forum, pense à tes études, mais...je suis trop faible.
Comment avez-vous connu le forum Δ par Eva, cette fourbe m'a tentée.
Code de validation ΔValidé par Heÿsilæ


Dernière édition par Joséphine S. de Beaulieu le Mer 9 Nov - 10:55, édité 16 fois
Joséphine S. de Beaulieu
Hell ! It's Joséphine S. de Beaulieu

❝ Copyright © : streamy
❝ Célébrité : Natalia Vodianova
❝ Missives envoyées : 21



⚡ chocogrenouille
Pureté du Sang: Sang-pur
Année Scolaire: Sixième
Race: Sorcière
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 22:40

Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 747155Sanstitre3

༺Chapitre de la Discorde༻
« Au cœur des lignes »


Quelques siècles plus tôt...
Avant de posséder châteaux et vignobles, qui ont longtemps permis à la dynastie de prospérer, ils ont connu les fers. Les murs de pierre froids, la pourriture qui suintait à chaque interstice, l’odeur d’urine et autres sécrétions dont on ne voulait même pas imaginer la provenance. Puis, la vétusté d’une cellule, des barreaux qui finissent par rouiller, subissant les affres du temps qui passe, et l’humidité environnante, qui corrodait le métal comme s’il s’était agi de chair. Et derrière les barreaux, des hérétiques, pieds et poings liés, subissant les châtiments qui étaient pourtant de mise à l’époque, et contre lesquels Voltaire s’est battu deux siècles plus tard. Maigres, décharnés, le cheveu sale et les vêtements restés inchangés depuis presque cinq jours, ils attendaient patiemment que l’heure vienne, celle de leur exécution. Une exécution sommaire, publique, bien entendu, destinée à assouvir les pulsions cruelles des villageois. Comme toujours, les hérétiques estimaient être dans leur bon droit: ils n’avaient fait que défendre leurs idées, jusqu’au bout. Jamais ils n’auraient porté allégeance au pape, c’était contre nature. Eux, des sorciers, véhiculer des idées toutes faites du Vatican, participer à l’enrichissement des églises et au massacre de leurs pairs. Jamais. Et pourtant, ils étaient à l’aube de la mort, et abjurer était nécessaire pour obtenir l’absolution. La rémission des péchés, la résurrection de la chair, disait la prière. Et dieu, là haut, qui était-il pour autoriser, voire même ordonner ça? Ce ça qui avait écroué des innocents, exécuté tant de martyrs, au nom d’idéaux absurdes et peu enclins à la tolérance. C’était ça, leur religion? Haïr l’autre, prohiber certaines pratiques, et exiger des châtiments corporels lorsque les limites étaient transgressées? Perpétrer massacres et croisades, dans l’espoir vénal d’amasser quelques richesses, assimiler une population étrangère à ces nouvelles mœurs, dans l’espoir d’en faire de bons chrétiens. Et, sur les terres brûlées de Provence, où ont été pourchassés templiers et cathares, il régnait un soleil de plomb, faisant s’élever le chant des cigales, ignorantes du drame qui se jouait en ce moment même. Ou peut-être même qu’elles voyaient tout, allez savoir, elles-mêmes silencieuses des crimes que pouvaient bien perpétrer l’intolérance religieuse.

Dans la foule scandant le nom des traîtres, femmes et enfants étaient dissimulés sous leurs coiffes, guettant la sorti de leur mari, père ou frère. Sept traîtres, très exactement, appartenant à la même famille, condamnés au bûcher, à périr des flammes de l’Enfer, pour avoir eu le malheur et la maladresse de distiller leur savoir à des personnes si peu recommandables. Ces étrangers qui utilisaient des méthodes peu orthodoxes pour soigner, si différentes des remèdes que la médecine proposait à l’époque. Eux soignaient par les herbes, des formules étranges, murmurées du bout des lèvres, telles une supplique. Des remèdes qui suscitaient autant la fascination que l’aversion. Et ce fut une âme bien peu chrétienne qui les dénonça, bientôt, des gardes furent envoyés chez eux, les sorciers furent dépossédés de leurs biens. Puis, ils ont été emmenés, eux se débattant, s’échinant à se soustraire contre un ennemi bien plus coriaces qu’eux, avant d’être enfermés sans autre forme de procès. Malgré leurs cris, leurs supplications, ils sont restés là, à croupir derrière les barreaux, attendant la peur au ventre la sentence, celle qui allait sceller leur destin. Et la sentence tomba, telle un couper, du même acabit que celui qui leur trancha la tête ce midi là, quand l’astre diurne fut à son zénith. Ils seraient condamnés à mort. Un prêtre avait été dépêché sur place, leur donnant l’extrême onction. « Vous savez ce qu’il vous reste à faire » murmura le prêtre, contemplant le visage opalin de la jeune femme à l’expression résignée. « Il vous suffit simplement d’un mot, pour que vous soyez libres. » Mais la jeune femme resta silencieuse. Obstinée. Fidèle à ses convictions jusqu’au bout. « Je ne faisais rien de mal. » se contenta-t-elle de murmurer, avec le peu de dignité qu’il lui restait. « Je n’ai fait qu’aider mon prochain, comme le commande votre morale ». Là bas, la foule hurlait, chahutait. Sorcière! pouvait-on entendre. La dernière à être exécutée. Celle qui avait mis au monde un enfant avant de le cacher. Celle qui voyait des choses qui n’existaient pas, mais qui allaient se passer. Celle que l’on croyait habitée par le Diable en personne. Elle s’enflamma à son tour. La foule hurla, s’extasiant du cri déchirant qu’elle avait alors poussé. Elle s’appelait Mélinda. Elle était voyante, et avait été condamnée à mort pour sorcellerie. Elle n’avait que seize ans. Elle allait brûler en Enfer, et sa descendance serait maudite, à tout jamais.

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LA GENÈSE. Ils avaient fini par comprendre qu’il ne servait à rien de s’échiner, aux yeux de la population et du pouvoir en place, ils ne seraient que des hérétiques, des ennemis à la foi commune qu’il valait mieux enfermer puis exécuter. Avant d’acquérir noblesse et pouvoir, la lignée des de Beaulieu, qui n’a jamais compté un seul Moldu dans sa descendance comme son ascendance, était réputée pour son sang pur au sein même du monde magique. Là où chez les uns ils furent persécutés et pourchassés, parfois condamnés à mort, parfois exilés, les obligeant à s’établir à la cour d’Angleterre ou alors à Milan, Naples, ou encore Rome, dans leur monde, ils étaient respectés, presque vénérés. Le sang-pur était déjà assez rare en soi, il était inutile de le gaspiller en ces périodes si troublées. Et ils étaient responsables en partie de l’extinction de cette race supérieure, en France tout du moins, ils ne savaient pas vraiment ce qu’il en était ailleurs. Alors, ils se sont volatilisés, purement et simplement, pendant un temps. Comme s’ils avaient été rayés de la carte. Ils se confondaient dans la masse avec aisance, jouant avec les apparences comme seul un caméléon pourrait le faire, et, l’air de rien, ils gagnaient en puissance, mariant leurs filles et leurs sœurs aux italiens ou aux anglais pour mieux asseoir leur suprématie naissante en Europe. Une lointaine cousine fut même mariée à un duc danois. De par ces mariages de convenance, ils amassaient les richesses, et établissaient des relations là où ils le jugeraient utile. Le jeu des alliances politiques, sans aucun doute. Ils s’en allèrent guerroyer aux côtés des plus puissants, puis, à l’aube de la Révolution, certains d’entre eux furent anoblis, gagnant enfin cette reconnaissance après laquelle ils couraient depuis des siècles. Et à la cour du roi Moldu, nul ne pouvait soupçonner qu’ils côtoyaient des sorciers, des hérétiques, des créatures engendrées par Satan lui-même. Et quiconque les voyait étaient littéralement fascinés par le charisme qu’ils dégageaient, ils étaient happés par leurs talents de démagogues, ils savaient charmer, et plaire. Échanger quelques mots avec eux est un véritable enchantement, ils savent comment le monde est fait, ils ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils sont savants, et leur savoir touche toutes sortes de domaines. C’est qu’après-tout, ils sont curieux de nature, tous les intéresse. Et ils ont côtoyé les philosophes, les inventeurs, les médecins même, guettant les dernières avancées. Ils virent Copernic l’hérétique se faire condamner pour avoir seulement songé à un modèle qui présentait le Soleil comme centre de l’Univers, ils virent Voltaire défendre avec ardeur le dénommé Calas qui eu pour seule tare d’être né protestant, et surtout, comme des vautours guettant leur proie, ils ont guetté la chute du dernier monarque, prêts à s’emparer du pouvoir comme tant d’autres. Mais le pouvoir représentait tout ce qu’ils désiraient. Ils ne voulaient pas de la Révolution, celle qui allait abolir leurs privilèges, et dilapider leurs possessions dans un esprit purement communiste. Même s’ils avaient pensé, plus tard, que la séparation de l’Eglise et de l’Etat fut une bonne chose.

Puis, la lignée continua à prospérer. Chaque membre de cette famille était craint et respecté. Chacun avait également effleuré le Pouvoir du bout des doigts. Le Pouvoir qui étourdit, qui promet monts et merveilles, mais qui ne s’exécute jamais, sauf pour celui qui le détient. Je m’appelle Joséphine, et je suis née dans ce monde là, digne descendante d’une noble famille. Je suis la cadette de la famille, mon frère, Paul, a trois ans de plus que moi. Mes parents se nomment Frédéric de Beaulieu et Sophie de Saint-Clair. N’y voyez pas là un mariage d’amour, ils furent unis pour servir les intérêts de leurs familles respectives. L’amour n’avait pas sa place dans notre monde, il n’y en avait que pour le pouvoir, et la richesse, les deux allaient souvent de pair. Bien sûr, ce principe n’avait pas une portée absolue, il y avait bien des exceptions, qui venaient immanquablement confirmer la règle. Je fus choyée et protégée par mes parents, bien plus qu’il n’en faut, faisant de moi cette enfant têtue et au demeurant extrêmement capricieuse. Parfois, l’on disait même que je n’avais pas le sens des réalités. Et c’était le cas. J’étais rêveuse, effrontée, impertinente. Nombreuses furent les fois où ma mère me mit un soufflet, s’arrogeant la fureur de mon père, qui refusait obstinément que quiconque osât frapper sa fille unique et adorée. Et j’étais impatiente, qui plus est. Tellement impatiente que je voulais savoir si j’avais moi aussi le Troisième-Œil, celui qu’avaient eu ma mère et ma grand-mère avant moi. Le don des Saint-Clair. Clair, comme clairvoyance. Et pourtant, le destin sembla s’opposer à ce que j’en hérite. Je n’eus jamais aucune vision, ni même un rêve prémonitoire. J’ai attendu, en vain, pour oser espérer être enfin reconnue comme leur digne descendante, l’une des leurs. Mais rien ne vint, jamais. Mon esprit resta imperméable aux assauts du temps.

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LA SOLITUDE. En bas, la fête battait son plein. L’on dansait et l’on buvait, oublieux du temps qui passe, ne serait-ce que pour quelques heures. Depuis toute petite, j’avais été habituée à de telles fêtes, j’avais été formatée pour. C’était important, disait ma mère, surtout pour nouer des contacts. Ha, mais quels contacts, mes aïeux. Des gens simples d’esprit, qui n’avaient pas la moindre once d’intelligence, qui se laissaient volontiers aveugler par leur désir d’accéder à la postérité. Et, en vertu de ces idéaux absurdes, ils s’asservissaient aux plus puissants dans l’espoir pourtant vain de gagner une place au soleil. Des fayots, des hypocrites, appelez les donc comme vous voudrez. Mais moi, je me refusais à les côtoyer, même s’ils étaient susceptibles de m’aider pour ma vie future. Rien à faire, je n’arrivais pas à sourire, pas même en me forçant. Je me forçais néanmoins à ne pas être désobligeante devant la superficialité de ces femmes, poudrées jusqu’aux yeux, et qui étaient bêtes, bêtes à pleurer. Je préférais écouter les conversations des érudits, celles qui savaient si bien éveiller ma trop grande curiosité. Aussi, je me surpris à écouter aux portes, cachée derrière une colonne. Mes yeux s’agrandissaient et pétillaient dès lors que j’entendais quelque chose susceptible de m’intéresser. « Eh bien, chère sœur, depuis quand écoutez-vous aux portes? » Je venais de sursauter, puis, de me retourner brusquement, faisant face à mon frère. Tout naturellement, j’ai cru qu’il allait me gronder, mais il ne fit rien, se contentant simplement de me toiser, sourire amusé accroché aux lèvres. « Depuis que les conversations ici même sont bien plus intéressantes que celles là bas. » je rétorquai, sans me démonter outre mesure. Paul arqua un sourcil, puis vint également écouter. Je me serrai le plus possible contre mon frère, il fallait dire qu’il n’était guère évident d’être cachés tous les deux derrière cette colonne sans se faire repérer pour autant. « De quoi ils parlent? » finit par chuchoter Paul, n’arrivant pas à comprendre ce qui était en train de se passer dans la pièce d’à côté. « je crois qu’ils parlent d’un mariage, mais je ne saurais en jurer. » je répondis, sourcils froncés, en me penchant toujours plus pour mieux écouter. « Qui est le type qui converse avec Père? » demanda Paul, avec hésitation. «  Je n’en sais rien, mais il a un sale accent, en tout cas. » je commentai, en pouffant de rire. Paul leva les yeux au ciel, avant de se mettre à rire lui aussi. Puis, il me prit par le bras. « Viens, il ne faut pas rester ici. » Je fis la moue, peu désireuse de retourner me mêler aux autres. « On est vraiment obligés de retourner là bas? » je demandai, d’une voix plaintive. « Ils sont inintéressants. Ils ne font que parler des richesses qu’ils parviennent à amasser, quand ils ne déblatèrent pas sur les ragots ou autres futilités. Ils sont tellement bêtes, Paul, je les déteste! » Mon frère soupira, tout en guettant du coin de l’œil si nous n’allions pas être découverts. « Et vous voudriez qu’ils parlent de quoi? » Paul me dévisageait, de son regard curieux. « Je ne sais pas, moi. » je répondis, en haussant les épaules. « De l’histoire par exemple, de philosophie, des avancées scientifiques. Des choses intéressantes, en somme, pas des futilités! » Paul connaissait mon amour pour les livres, les ouvrages anciens. Et malgré mon jeune âge -j’avais à peine dix ans-, j’aimais lire, et écrire. J’étais une insatiable rêveuse, qui s’abreuvait de ses romans, et qui avait envie de tout savoir, de tout connaître. Tant et si bien que je me lamentais de l’ignorance des adultes, eux qui paraissaient tellement superficiels. « Ils s’intéressent à tout ça eux aussi. » répondit simplement Paul. « Mais, c’est juste qu’ils ne ressentent pas le besoin d’en parler. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. » Je me mis à bouder. « Alors, si j’ai bien compris, pendant les soirées mondaines, il faut être bête et se taire? » Paul me lança un regard désolé, avant de m’ébouriffer les cheveux avec tendresse. « Faites un effort, Joséphine, s’il vous plaît. Vous n’êtes pas le centre du monde. » Puis, ignorant mon regard peiné, il s’en retourna à la fête, bavardant avec les fils des notoires. Moi, je n’étais guère sociable, je ne ressentais pas le besoin de me mêler aux autres, j’avais pleinement conscience de ma valeur et de mon rang. C’est tout naturellement que j’allais reprendre mon activité favorite, c’est-à-dire, écouter aux portes. Mais, je m’aperçus bientôt que les voix s’étaient tues. Faute d’avoir mieux à faire, je m’en allai donc, pour aller me boucler à double tour dans ma chambre. J’allais passer la fin de la soirée à étudier un gros grimoire, comme toujours. Je me fichais bien d’être seule, on m’avait habituée à la solitude dès le berceau. Seulement, contrairement à Paul, moi, je savais parfaitement m’en accommoder.

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LA MORT. L’orage grondait au dessus des maisons, la pluie tombait dru. Mais par-dessus ce vacarme, on entendait distinctement les pleurs d’un bébé, et une voix suppliante qui l’intimait de se taire: la mienne. Je serrais mon petit frère contre moi, le berçant du plus que je pouvais. « Shht, Etienne, pour l’amour du ciel… » Je le berçais de plus belle, et bientôt, les propres larmes venaient s’ajouter à celles du nourrisson. En mon for intérieur, il y avait cette peur, cette peur viscérale, de la mort qui s’était abattue sur notre maison, et qui avait emporté notre mère quelques heures plus tôt. Etienne, depuis presque autant de temps, était inconsolable. J’étais épuisée, j’avais passé une partie de la nuit à veiller sur mon frère parce que j’avais peur que la maladie ne l’emporte lui aussi. La chaleur que dégageait le petit être se répandait en moi, mais j’avais toujours aussi froid à l’intérieur. Je hurlais ma douleur, mon abattement, mon épuisement. Mon sommeil se faisait rare ces jours-ci, ces nuits-là devrais-je dire. J’avais immédiatement pris le parti de m’occuper du petit, refusant que quiconque le fasse à ma place. « Je suis là, avec toi, tout ira bien, ça va aller. » je répétais, inlassablement, la voix enrouée. Etienne brailla plus fort. Et c’était parti pour une nouvelle crise de larmes. Cela faisait quinze jours à peine qu’il était né, et je n’en pouvais déjà plus. J’avais besoin de dormir, j’avais faim, j’avais peur. L’on toqua à la porte. Je vis mon frère passer la tête, puis entrer. « Encore là? » demanda-t-il, sourcil arqué. « Vous devriez aller dormir, ma sœur, vous êtes épuisée. » J’hochai la tête en signe de négation, serrant obstinément le bébé contre moi. Etienne qui ressemblait tellement à Sophie, qui avait le même duvet blond sur le crâne, et qui avait les mêmes yeux gris que mon père. « je n’abandonnerai pas. » je m m’exclamai, toisant mon frère de mes yeux gris. « il a besoin d’une mère. Je ne peux pas le laisser. » Paul vint s’asseoir à côté de moi, sur le divan ou j’étais couchée. « Je peux m’en occuper, je suis assez forte. » Sur ce, je me remis à fondre en larmes. Paul nous entoura de ses bras protecteurs, Etienne et moi. Nous restâmes ainsi enlacés, tous les trois, silencieux. Silence qui était entrecoupé par mes sanglots, sanglots qui s’apaisaient sous l’effet de cette étreinte réconfortante. Puis, on finit par s’endormir, tous les trois, sur ce canapé, serrés les uns contre les autres. Ce fut Frédéric qui nous retrouva ainsi, alors qu’il rentrait du travail. Il ne dit rien, mais il avait simplement posé cette couverture sur nous, pour que nous ne prenions pas froid. Puis, il était parti sans mot dire. Dès lors, les choses avaient changé, entre nous trois. On pouvait se débrouiller ensemble, on n’avait pas besoin que Papa eut été présent. C’était nous, envers et contre tout, et rien ne pourrait nous séparer. Les liens du sang étaient les plus forts, j’en étais persuadée. J’aimais mes frères, plus que tout au monde, peu importe ce qu’ils ont pu faire ou ce qu’ils feront. Je fermerai les yeux, et je continuerai de les aimer, de les épauler dans les moments difficiles. Il semblait que c’était devenu mon rôle, désormais, de nous tenir tous les trois, à bout de bras.

x


LA CONSÉCRATION. Une fête, encore une fois. Mais donnée en mon honneur. Je venais d’être faite marquise du Languedoc, héritant ainsi du titre de ma mère. Pour une raison qui demeurait obscure, Paul n’avait jamais été titré, bien qu’il fût l’aîné. Sans doute mon père avait-il d’autres projets pour lui…à moins qu’il ne fut digne d’aucun titre du tout, je ne connaissais malheureusement pas tous les secrets de mon aîné. Quoiqu’il en fût, j’étais parée ce soir de mes plus beaux atours, et je regardais la bacchanale de loin, comme à l’accoutumée. Les langues des courtisanes se déliaient sous l’effet du vin qui coulait à flots, un grand cru issu des vignobles que nous possédions depuis plusieurs siècles maintenant. Mes soupirants se bousculaient au portillon, désireux de me chanter une sérénade ou me déclamer un poème. Jamais je ne les écoutais, les récompensant de soupirs épais. En ce moment même, je voulais être ailleurs, n’importe où, mais pas ici, loin de la haute aristocratie où j’étouffais. Pour une fois, j’aurais voulu ne jamais détenir ces privilèges, si cela pouvait me permettre de rêvasser encore un peu, à des choses et d’autres qu’une jeune fille de seize ans pouvait bien désirer. Moi aussi, comme toutes les autres, je rêvais d’amour, d’une passion véritable et violente, de ces premiers émois qu’ils savaient si bien décrire dans les romans à l’eau de rose. Pourtant, je brandissais ma vertu en étendard, refusant de me donner à quiconque. Personne n’était assez bien pour mes beaux yeux, aucun jouvenceau n’était susceptible de répondre à mes attentes. Simplement, je m’ennuyais, comme depuis ma naissance, depuis que j’ai réalisé que j’étais née dans un domaine bien trop grand pour moi. Quelqu’un frôla ma robe, léger comme une ombre. J’eus simplement à baisser la tête pour voir de qu’il s’agissait, Etienne, lui aussi paré de ses plus beaux atours alors qu’il était haut comme trois pommes. Je consentis enfin à sourire, pour prendre la prunelle de mes yeux dans mes bras. « Alors petit frère, tu t’amuses bien? » Dans la famille, il était le seul que je tutoyais. Parce qu’il n’était pas simple d’apprendre à un enfant qu’il fallait vouvoyer sa sœur aînée. Etienne était un amour, il était sage et on ne l’entendait jamais. Je me plaisais à croire qu’on se ressemblait tous les deux: calmes, peu loquaces, un poil solitaires. Et j’étais d’autant plus confortée dans mon idée, que lui aussi fuyait cette fête, aussi insipide qu’absurde. « Non, je m’ennuie. » répondit-il, légèrement boudeur. Evidemment, qu’il s’ennuyait. Il n’avait jamais rien à faire pour les enfants, dans de telles soirées. Moi aussi, quand j’étais petite, je subissais les affres de l’Ennui, celui avec un grand E, qui allait conditionner toute mon existence. « Eh bien, je crois qu’il est temps d’aller te coucher. » je répondis, en l’embrassant sur le front. Enfant sage qu’il était, Etienne n’opposa aucune résistance. Je m’éloignai donc avec mon frère, rejoignant ses appartements. J’attendis patiemment qu’il eut fini de mettre ses vêtements de nuit pour le coucher, sous le regard peu amène de la bonne qui était toujours réticente à ce que je m’en occupe.

Puis, une fois que cela fut fait, je m’en retournai à la fête, prête à braver les invités qui déblatéraient sur des idioties. Je n’eus pas fini de franchir le corridor, qu’une voix familière m’avait interpellée. « Joséphine! » je devinai sans peine à qui appartenait cette voix. À part à Paul, à qui d’autre pouvait-elle appartenir? Je fis volte-face, donc, et m’en retrouvai à toiser mon frère, bras croisés sur la poitrine -une manie. Il me prit par le bras, avant de m’entraîner plus loin, à l’abri des regards indiscrets. « Que se passe-t-il? » je m’enquis, en voyant son expression bouleversée. « Je dois vous parler. » me répondit-il. Que faire d’autre, alors, à part attendre? J’attendis. « J’ai une nouvelle à vous annoncer. Mais ça ne va pas vous plaire. » Je dardai mes prunelles argentées sur son visage pâle, attendant la sentence qui semblait l’avoir profondément remué. « J’ai surpris une conversation entre deux anciennes dames de compagnie de Mère, bien entendu avinées. Et il semblerait que celle-ci ait eu une liaison adultérine avec un duc, ou que sais-je. Vous ne devez plus vous occuper d’Etienne, Joséphine, c’est un bâtard! Un énième bâtard des de Beaulieu, qui va bien entendu hériter d’un titre de noblesse bien qu’ils ne fassent pas partie de notre famille. En vous occupant de cet enfant, vous bafouez la confiance de notre père, vous participez à la trahison de notre mère. » J’étais devenue livide de par cette annonce. Mère, avoir un amant? C’était impossible. Tout bonnement impossible. Et Etienne n’était pas un bâtard. Etienne était mon frère, au même titre que Paul. Je poussai violemment Paul, comme pour le punir d’avoir osé proféré de tels mensonges. « TU MENS! » j’avais crié, envoyant au diable l’étiquette, et tout les chichis qui s’en suivaient. J’aurais tout donner pour revenir cinq minutes en arrières, au moment où ces mots calomnieux n’avaient pas encore franchi ses lèvres pincées sous l’effet de la jalousie et de la cupidité, « Tu n’as pas le droit de proférer de telles horreurs! Pourquoi tu me dis tout ça, hein, franchement? Parce que tu es en train de crever de jalousie parce que tu n’as jamais obtenu de foutu titre? Mais enfin Paul, c’est absurde! Si tu n’as pas été titré, c’est qu’il y a bien une raison, non? Papa ne ferait jamais quelque chose sans… » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Paul venait de me donner une torgnole magistrale, qui me fit vaciller sous le choc. Ma joue se mit à brûler. Machinalement, je portai ma main frêle à ma joue meurtrie, alors que mes yeux orageux lançaient des éclairs. Pour la première fois de ma vie, je fus effrayée par la violence dont pouvait faire preuve mon frère. Pour la première fois de ma vie, je le repoussai avec autant de hargne qu’il m’était possible, pour me soustraire à son emprise délétère. Puis, pour la première fois de ma vie, j’avais amorcé un pas pour prendre la fuite. Paul avait tenté de me rattraper, sans doute pour m’excuser, mais je m’étais dégagée. « Ne me touche plus jamais. » j’avais répliqué, avec toute la haine que j’étais capable d’éprouver. À partir de ce moment, entre lui et moi, quelque chose fut rompu. Définitivement.

x

LES FERS. Paul avait tenu parole, il ne m’avait plus jamais touchée. Et pour cause, il fut jeté en prison. La garde royale l’avait emmenée du jour au lendemain, pour l’écrouer. Il fut reconnu coupable du meurtre d’Etienne de Beaulieu, notre frère, dont la filiation était plus qu’incertaine. Malgré qu’il fut effectivement un bâtard, né d’une relation adultérine, je n’avais jamais cessé d’aimer cet enfant, nourrissant un fort sentiment de haine à l’égard de mon frère qui avait osé l’occire. Non seulement j’avais perdu mon frère cadet, mais j’avais été bafouée, trahie par l’aîné. Cet aîné que j’aimais si fort, bien plus que ma propre vie. Ensemble, envers et contre tout, on s’était promis, peu après la mort de notre mère. Force est de constater que Paul n’avait pas réussi à tenir cette promesse. Et je le haïssais, de m’avoir fait miroiter tous ces espoirs, l’espoir qu’un jour tout s’arrangerait. Mais rien ne s’était arrangé, tout allait même de mal en pis. À présent, Paul croupissait en prison, attendant l’heure de son exécution. Et je détestais Paul parce que sa faute allait automatiquement rejaillir sur la réputation de notre famille. Pourtant, Père et moi-même n’avions rien fait. Quoiqu’il arrive, j’avais toujours été exemplaire, soutenant le roi parce qu’il était de mon devoir de le faire. J’étais une royaliste convaincue, quand bien même je serais pourrie par l’ambition et l’orgueil, j’étais une marquise digne de mon rang. J’accumulais les réussites, sur tous les tableaux. Je me donnais comme jamais dans mes études, tout en restant droite comme la justice. Jamais je n’avais emprunté de chemins dérobés pour réussir, mes notes, je les obtenais à la sueur de mon front, en récompense de ces longues heures passées à la bibliothèque à étudier. Je ne fus peut-être pas à la tête de ma promotion, mais j’étais tout de même dans les premiers. Qui plus est, on ne m’a jamais vue dans une situation inconvenante avec un homme, même si entre temps j’avais été fiancée à un russe, un petit marquis de bas étage que je soupçonnais vaguement d’être un traître à son sang. Bien sûr, de telles accusations ne furent jamais formulées, j’avais besoin de mener ma petite enquête avant d’alléguer quoi que ce fût. Néanmoins, j’étais certaine d’une chose: je ne voulais pas de ce mariage, aussi arrangeant fut il pour nos familles. Je demeurais obstinément attachée à la vision ringarde de ces mariages célébrés au nom de l’amour et non pas de l’argent, et j’étais bien déterminée à obtenir gain de cause auprès de mon père. Quant à Paul, à présent, il était mort et enterré, ayant payé pour son crime. Mais mon âme, désormais, serait maudite: je fus celle qui lui insuffla la mort, sous forme d’un lent poison. Une peste qui se répandait dans ses veines, heure par heure, annihilant tous ses sens, paralysant un à un ses membres. Pour un œil non avisé, il était mort d’une simple fièvre, la même que celle qui avait emporté notre mère, des années plus tôt. Tant et si bien que jamais personne ne me relia à la mort du prisonnier, tant la nature avait bien fait son œuvre, ils n’y virent que du feu. J’étais en dehors de tout soupçon, tout du moins, pour le moment. Oui, pour le moment, ce n’était plus qu’une question de temps pour que mes méfaits ne soient découverts. Mais, qui irait soupçonner la marquise au visage d’ange, tendrement innocente, au regard éternellement rêveur, insatiable candide qui rêvait d’amour et se nourrissait de niaiseries? Personne, et pourtant, les faits étaient là. Derrière ce visage transpirant la candeur et les bons sentiments se dissimulait une âme bien sombre, rongée par l’ambition et le désir d’accéder à la postérité, se battant bec et ongles pour se démarquer de la masse grouillante et purulente, et surtout, qui avait encore de nombreux secrets à révéler.


Dernière édition par Joséphine S. de Beaulieu le Dim 6 Nov - 17:52, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 22:44

Tiens, un pseudo connu Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 117287
Bon courage pour ta fiche, && surtout, n'hésite pas si tu as des questions ;)
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 23:24

Merci :)
Je vais déjà vous embêter avec une première question. S'agissant des dons. J'ai bien épluché le topic qui y est consacré, mais il n'y a pas de formulaire à remplir, ou bien d'instructions claires et précises sur la marche à suivre. Faut-il l'inclure directement dans la fiche, au risque qu'il soit refusé et donc, de devoir tout refaire, ou faut-il en faire la demande par MP à un des admins? Merci d'avance :)
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 23:32

Bienvenue m'zelle ! Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 529755
C'est bien de se laisser tenter il faut èé' sinon l'enfer serait très très vide... XD.
Courage pour la fiche & je te le dis de suite je ne suis pas partisan de l'accumulation des titres (titre, sang & don), je vais en parler avec le restant du staff .. ce n'est pas pour te faire changer d'avis ou te limiter d'avance, je t'avise simplement de la possibilité que nous te demandions (ou non) de révoquer un des trois ainsi il n'y a pas de surprises. Cependant comme il y avait pas de "règle" tu ne pouvais pas savoir ;)

Ensuite le code est faux x) .. essaye encore en relisant le Codex ! =P
Si tu as besoin de quelque chose fais le nous savoir ;) & Je suis certain que Heÿsilae sera ravie de répondre à tes questions si tu en as Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 149364

-------

EDIT: Alors pour le don tu as mal épluché le sujet '-'. Il y a en effet un formulaire à remplir et à envoyer aux administrateurs qui te donneront ou non leur aval pour te l'octroyer. Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 737503
Je te fais parvenir le sujet c'est le dernier post.
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMar 1 Nov - 23:39

D'abord, merci d'avoir répondu à ma question, je crois qu'il est temps d'aller me coucher, à minuit et demie, je n'ai plus les yeux en face des trous. Sinon, je ne serais pas contre à l'idée de laisser l'un des trois de côté le cas échéant, le don de voyance étant vraiment accessoire. Je songeais à l'éventualité de le demander parce que j'ai joué ce personnage sur plusieurs forums, avec ce don précisément, mais comme je joue une version différente à chaque fois, détestant jouer le même perso tout le temps. Donc, si ça s'engage vraiment mal pour le don, sachant que j'ai déjà un titre et le sang-pur, je laisse tomber, je ne vais pas vous embêter avec ça. =)
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyMer 2 Nov - 0:51

Ce n'est pas du tout embêter hin èé' c'est pas du tout ça, simplement quand j'ai imaginé Avalonya avec le restant du staff j'avais imaginé laisser un éventail de possibilités aussi large que possible aux joueurs de sorte à ce que tout le monde y trouve son compte. Cependant pour éviter que ça soit "tout le monde" il y a des places limitées pour chacun des dons/races & titres x) c'est pour ça que je veux éviter une accumulation, aucun personnage n'est aussi "complet" dans la "réalité". Selon moi il faut savoir choisir entre toutes les bonnes possibilités car on ne peut pas tout avoir, après je comprends que puisque c'est un personnage qui est à la fois le même et différent selon chaque version et que tu veuilles demander le don de voyance pour continuer le fil conducteur du perso' et je ne peux pas te le refuser à cause de ma "morale" disons. Mais peut-être que Nik' et Sylae ne le verrons pas comme ça et ils te diront que c'est bon ;) je voulais juste te prévenir pour ne pas que tu t'emballes et après on te dise "non ce n'est pas possible". Wala Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 416340
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyDim 6 Nov - 17:55

T'inquiètes, je comprends parfaitement, j'ai moi-même horreur des personnages qui ont trop de particularités, parce que la particularité tue la particularité. Pour te dire, en quatre ans de RPG, Joséphine est vraiment le premier (et seul) personnage que je fais avec une particularité magique, et au départ, quand je l'ai créée, j'étais vachement réticente à lui donner un don. Les personnages "humains" (bon, ils ont quand même des pouvoirs magiques, mais...on se comprend Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 117287 ) sont tellement plus intéressants à jouer que les trop parfaits/ceux qui savent tout faire. Après, je peux très bien trouver une alternative, genre, les ascendantes de Joséphine l'ont eu, mais pas elle, pour une raison X ou Y, ce qui fait qu'elle est quand même différente de ses ancêtres. J'ai tout un tas de possibilités en stock par rapport à ce secret familial, et comme dans ma tête, c'est une famille qui a son lot de bâtards, et de tares tout court, d'ailleurs, ce n'est pas impossible qu'elle ne l'ait pas eu :)

EDIT 6/11/2011: je pense avoir fini ma fiche. Désolée si j'ai bâclé la fin, mais j'ai absolument voulu la boucler pour ce soir. N'hésitez pas à me dire si quelque chose ne va pas :)
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyDim 6 Nov - 19:49

&& bien .. J'avoue avoir été surpris par ta fiche, car tu ne fais en aucun moment appel à la magie .. et au monde sorcier ce que j'ai trouvé dommage, en réalité on dirait que tu as décris plus la vie d'une humaine que d'une véritable sorcière et cela m'embête un peu à vrai dire. Mais sinon en général la fiche a été plaisante à lire, tu as un style agréable. C'est pourquoi je t'accorde la validation, car tu nous a montré d'autres points assez intéressants du personnage.
Cependant je ne t'enverrais pas à Brasisombre, le caractère de Joséphine ne colle pas à l'idée que je me fais de la maison ô_ô' à part le fait de cet amour qui la consume et qui la pousse à tuer elle ne corresponds pas vraiment au restant de la maison.
Ainsi j'espère que tu seras quand même contente de ta maison !

Beauxbâtons
est fière de t'accueillir à
VALSEVENT

Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 238122VALSEVENT


Félicitation ! Ta présence est tolérée par le Roi et sa royale cour. Sois digne de lui en allant exposer ton portrait dans la GALERIE DES PORTRAITS afin que le monde sache à quoi tu ressembles. Pense aussi à recenser ton PATRONUS et te rendre chez L'INTENDANT DU ROI pour y faire vérifier ton compte en banque et faire gagner des points à ta maison.

Enfin, comme tu le sais certainement, ton personnage doit certainement avoir un CERCLE RELATIONNEL, ainsi que des HISTOIRES À RACONTER

Tout le staff de MAGISTER DIXIT te souhaite un bon jeu parmi nous.
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyDim 6 Nov - 19:58

Merci pour la validation, cela dit, et après relecture rapide du topo sur les maisons, Valsevent correspond effectivement mieux à Joséphine, je m'en vais donc éditer mon profil pour mettre la bonne maison :)
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} EmptyDim 6 Nov - 20:01

Je suis heureux de savoir que tu le prennes bien Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} 86239 dans ce cas !
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MessageSujet: Re: Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Joséphine ▬ J'erre comme une lumière, que le vent a éteinte. {end} Empty

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