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Repousse moi et je reviens en courant.

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MessageSujet: Repousse moi et je reviens en courant. Repousse moi et je reviens en courant. EmptyDim 13 Nov - 15:41

Les cours de la journées étaient finis. Les élèves de 7e années quittaient la salle, chacun à leur rythme. Nathanaël faisait souvent parti des derniers, cela voulait dire qu’il s’était ennuyé en cours. Il prenait trop de temps à ranger ses affaires. Il avait tout étalé sur la table, pour mieux cacher une occupation bien plus attrayante que le long discours soporifique et déjà acquis du professeur. Il repliait donc son livre d’histoire, le cours auquel il avait assisté, dévoilant un manuel sur les Runes. Il les entassa les uns sur les autres, attirant l’œil mauvais et insulté du professeur. Il était seul dans la pièce, sur sa tablée, le dernière élève sortant, discutant avec une jolie étudiante, tel un adolescent en manque d’affection. Nathanaël fit un clin d’œil au professeur avec un sourire désinvolte alors qu’il enfournait ses affaires sous son bras. Il fut celui qui plongea la salle d’un silence religieux et reposant pour le professeur, même si la classe se tenait pourtant bien. La porte se ferma derrière lui.

Il resta un petit moment devant la salle de classe. Il se décidait à un divertissement pour remplir son temps. il n'avait pas son club de musique. Déjà, ça laissait un énorme creux jusqu'au repas. Ses devoirs ? Il en avait peu et s'était déjà bien avancé. Bon, il avait des lacunes ailleurs, mais il n'avait pas la tête à s'y plonger. Ou alors, voyant encore le jeune homme qui faisait la cour à une belle jeune fille, il eut une illumination. Il partirait dans l'idée de lire un peu, d'étudier et s'enrichir l'esprit, simple excuse car il savait qu'il y croiserait forcément la douce Joséphine. Il en sourit rien qu'à la pensée de pouvoir l'embêter et d'avoir ses charmes sous les yeux. Elle n'était vraiment pas désagréable à amadouer, à apprivoiser et à essayer de la capturer dans ses filets. Il y renait plus de plaisir que pour certain. Distante, de bonne situation, magnifique, un défi difficile et ravissant. Il était aux anges. Oui, Nathanaël était de ceux qui aimaient apprécier les belles chose, les admirer, les séduire avant tout. Puis s'il y avait une marque d'affection, il n'en serait que gagnant. Or, Lady de Beauxlieu n'était pas non plus frivole et ne se laissait pas facilement émouvoir. S'il s'en emparait, elle serait un de ses plus majestueux trophées.

Passant par sa chambre, sans s’arrêter une seule fois dans son élan, ni même pour sourire à une jeune fille, saluer de rares vrais ou faux camarades, répondre à des attaques mesquines et d’une si petitesse d’esprit de grands rigolos, il déposa ses livres. Les manuels glissèrent sur le petit bureau vernis qui était proche de son lit dans le dortoir. Dans leur mouvement, ils firent rouler une petite source de lumière, qui avait la forme d'un œuf bien rond. C'était en un verre assez résistant et la lueur blanche, presque jeune et apaisante était d'une origine magique. roulant, se balançant d'un pôle à l'autre, elle passa sous le bureau. Il grogna et se pencha pour la récupérer, et voilà qu'il faisait face à une boîte scellé que seul sa baguette pouvait ouvrir, elle était comme une marque digital, baguette ne trace mémoriser. Chaque baguette retenait son possesseur, comme cette boite reconnaissait la baguette et avec l'emprunte de son prioritaire. Il resta là, un long moment immobile, la main sur la petite lumière qui était un peu chaude, à fixer son coffret de taille moyenne. Une hésitation empara tout son esprit et le forçait à être si stoïque. Il y avait dedans, quelques concoction, des drogues du monde des sorciers. Non, il ne pouvait pas. Il ne serait que trop vulnérable face à la Marquise. Mais d'un autre côté, il en avait tellement envie. Juste un peu de cette sensation d'être différent, d'être aliéné, loin de ce qu'il est et veut être. Mais qu'allait-il prendre qui serait sans risque ? Un fortifiant intellectuel ? Non, cela aidait à la mémoire et à vivifier l'esprit. Une qui pouvait détendre cette tête qui pensait trop. Trop risqué d'être dans les limbes, dans un état de transe et de ralentissement, de détente totale. Son produit était fort qui plus est et il ne serait plus totalement maître de lui même. Une petite drogue moldu aurait fait l'affaire, mais de la marijuana, c'était long à préparer et à consommer. Il avait pas mal de temps pour s'ennuyer, mais pas assez pour profiter de la présence de Joséphine. Sa respiration devenait de plus en plus forte et se saccadait. Il entendait presque une voix qui lui soufflait de prendre juste un petit peu de cette effluves abrutissante.

C'est alors qu'un élève de Serpentard entra dans la pièce, se jetant dans son lit. Il le salua brièvement. Nathanaël bondit, se cognant légèrement la tête sous le meuble lourd et imposant. Il s'extirpa de sous le bureau, une main agrippée au bord du meuble, l'autre qui plaquait la lumière dessus. Il se frotta la tête. Il lui avait sauvé la mise en quelques sortes. Direction, la bibliothèque. Maître de lui même, sûr de lui, chassant ses envies d'addictions, il partit en quête de la douce Joséphine. Il fit le tour de la salle sans la trouver. Tiens. Pour une fois qu'elle ne potassait pas tranquillement dans un coin avec ses camarades aussi assidus qu'elle. Il vit ces personnes qui avaient la chance d'être plus intime avec qu'elle qu'ils ne l'étaient tout deux. Il les aborda en espérant trouver la jeune femme. Une simple excuse, trop facile et simple. Il avait besoin d'aide pour un devoir et il avait rendez-vous ici. Ils avaient l'air étonné et l'informèrent qu'elle était aller se détendre un petit peu dans le Jardin de Sidh. Parfait. Sans les remercier, ses pas se firent rapide et déterminé, prenant cette fois-ci le chemin du petit espace vert.

L'endroit n'était pas loin de l'école, tout proche même, mais cela n'empêcha pas les épaules du 7e année, de transir de froid lorsqu'il fut à l'extérieur. Il était fatigué et il faisait plus fait qu'il ne le pensait, n'ayant qu'une chemise sur le dos. Tant pis. Perte de temps de remonter prendre son pull ou une veste. Ce n'était pas agréable, mais pas insupportable. Un peu de marche le réchauffera. Les jambes droites avec une forte cadence, il en oubliait la fraîcheur de la saison.

Le jardin était agréable, reposant, presque féérique. On se croirait dans des légendes ou contes, qu'ils soient moldus ou sorciers. Il y avait de beau endroit, romantique, esthétique, naturelle, apaisant. Il foula quelques sentier de gravier, d'autre de terre émancipée d'herbe à force de passage. C'est là que sur un banc a la sculpture travaillée de la main humaine, mais qui se mariait parfaitement au décor qu'il trouva Joséphine. Il passa ses mains dans ses cheveux, les tirant en arrière pour leur redonner forme. Il laissa ses vêtements et s'approcha d'elle, déterminé et naturel. Il s'arrêta subitement face à la jeune femme.

_Tiens, quel hasard, vous voir là... Je suis ravi. C'est un signe vous ne pensez pas ma douce et vertueuse Marquise ? A croire que cette île n'est pas assez grande pour nous éviter de nous croiser. Ce n'est pas comme si j'avais explorer toute l'école dans l'espoir de vous voir et avoir une petit audience à vos côté, juste vous et moi, ajouta t-il avec un sourire narquois. Me fuyez vous donc, pour, laissa t-il sa voix trainer avant de s'asseoir à ses côtés et regarder la couverture du livre. Un auteur sans aucun intérêt et sûrement mort. Je ne vaux pas plus qu'une fictive histoire ? Vous m'avez tant manqué...

Il ne tarissait pas d'éloge. Il essayait de la noyer sous les compliments, à la fois pour tenter de la faire craquer, mais aussi avec une forte ironie, se moquant un peu de son statut et de sa réputation de jolie jeune femme. Elle le savait très bien qu'on ne pouvait croire qu'à moitié, la sincérité de ses phrases romanesques. De plus, si elle l’observait un minimum, elle ne pouvait qu’être consciente qu’il se jouait d’elle sur ses paroles, car vu comme il batifolait avec d’autre, à quel moment aurait-elle pu lui manquer. Puis alors, elles lui offraient une chose qu’elle ne lui donnait pas : quelques affections. Oui, il osait être aussi désinvolte pour se faire désirer, la faire rager. Cela allait-il marcher. Était-elle jalouse ? L’était-elle tout simplement avec lui. Ce qu’elle ne devinait peut-être pas, ou alors elle savait qu’elle avait une arme contre lui, c’était que ce qu’elle ne cédait pas aussi facilement qu’une femme de petite vertu, ne lui donnait que tellement plus d’attrait. Le fait de le repousser et de le faire languir, faisait qu’elle obsédait plus Nathanaël que celles qui se jetaient à son cou.

Il se pencha doucement sur elle, une main qui vint effleurer la sienne et descendre le long de son poignet blanc et fin, son bras, puis remonta jusqu’à l’ouvrage pour le claquer froidement sous le nez de la belle Joséphine. Il se leva, agile comme un chat et reculait, agitant le livre devant elle.

_Et si on arrêtait de perdre son temps pour une culture qui vous sied tant… Enfin si vous y tenez tant, venez le chercher … Je pourrai même vous faire de la lecture dans le creux de mes bras non ?

Un petit rire, et il s’en alla en trottinant, jusqu’à arriver à quelques pas du Lac des fées, ce petit espace camouflée dans la nature sauvage du Jardin. Un amas de pierre qui cachait le lac juste derrière n'était que le long couloir d'une rivière souterraine, comme une nationale qui déversait deux lacs.Il attendit Joséphine, ayant ouvert une page au hasard et laissant sa curiosité voir le style du livre et ce qu’il pouvait bien raconter. Adossé à un rocher, son regard était toujours aussi froid, acéré, mais son sourire l’appelait, la cherchait, tentait de la séduire et de la rassurer.

Laisse moi jouer autant de temps que tu veux ma jolie. Je me suis jamais autant amusé à pervertir les gens. T’es une toute nouvelle lumière dans ce lugubre tunnel de l’intrigue et du mensonge …

Pleine de grâce, elle arrivait jusqu’à lui. Elle était toujours pleine de grâce qu’elle soit triste, en colère, concentrée, amusée, …
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MessageSujet: Re: Repousse moi et je reviens en courant. Repousse moi et je reviens en courant. EmptyMar 29 Nov - 10:04

Une fois n’était pas coutume, j’avais décidé de m’exiler dans les jardins du Sidh pour aller y lire un peu. Que pouvais-je y faire d’autre, de toute manière, il était de notoriété publique que Joséphine Sophie de Beaulieu ne faisait rien d’autre que ses devoirs. Agée d’à peine vingt-et-un printemps, je m’étais déjà transformée en ascète, obéissant à des principes de vie plutôt stricts, voire draconiens. Je fuyais autant que possible les lieux bondés, comme la cafétéria à l’heure du midi. Je me contentais d’un repas sur le pouce, n’ayant de toute façon pas le temps de manger convenablement le midi, j’avais mieux à faire. Parce qu’oser prendre une heure de mon temps pour me restaurait, à mon sens, revenait à gaspiller ces précieuses minutes que j’aurais pu utiliser pour finir de rédiger à la hâte une dissertation dans laquelle j’aurais pris un peu de retard. Oh, bien sûr, ce n’était qu’une excuse, un masque, une tromperie. J’évitais délibérément certains parasites de mon entourage, que je ne voulais surtout pas croisés sous peine de voir ma colère légendaire augmenter de façon exponentielle. Et, malgré tout le soin que j’avais pris à les éviter, ils revenaient toujours à la charge, à l’instar d’un boomerang que j’aurais lancé. Ils collaient à la peau, comme un mauvais sort, et ne lâchaient pas prise, malgré les nombreux subterfuges que j’employais à cet effet, et malgré toute l’énergie que je gaspillais dans cette quête effrénée et vaine. C’est à croire que ma tranquillité n’était plus qu’une douloureuse et lointaine utopie, pour la vivre, je devais la rêver, et voilà qui était regrettable. Même la bibliothèque n’arrivait plus à satisfaire ce désir pourtant simple, je n’y mettais plus les pieds depuis ma rencontre malencontreuse avec ce…Ne plus y penser. Parce que le simple fait de me représenter son regard d’acier provoquait en moi une colère noire. Et quelque chose que j’étais bien incapable d’identifier clairement. Bref, je m’étais jurée de ne plus jamais me retrouver dans son périmètre vital, si cela pouvait éviter de me faire à moitié étrangler. J’étais peut-être masochiste, mais je n’étais pas non plus stupide. Puis, chose ô combien importante mais qui pouvait paraître dérisoire, voire risible pour le commun des mortels, il avait réussi à froisser de façon monumentale mon ego, aussi je n’allais certainement pas pardonner son affront de sitôt.

Et maintenant, j’étais en colère. Très en colère. Tellement en colère, que je pouvais m’en prendre au premier venu, quand bien même il serait innocent à mon malheur. C’était totalement injuste, je vous l’accorde, mais j’étais malheureusement quelqu’un de lâche et d’égoïste, aussi je me souciais de mon propre bien être avant celui des autres. J’ouvris un livre sur mes genoux, tentative dérisoire de me calmer enfin. Mais, ce fut peine perdue, je ne parvenais pas à me concentrer sur ma lecture. Je relisais la même ligne indéfiniment, et je perdais le fil des mots, ce qui m’agaça encore plus. Mes doigts pianotaient nerveusement sur le parchemin, produisant un son répétitif qui m’irrita davantage. Visiblement, ce n’était pas encore aujourd’hui que j’allais pouvoir être au calme. M’exiler au fin fond de l’île n’y changerait rien, il y aurait toujours un individu indésirable, pour ne pas dire casse-pieds, qui s’inviterait dans mon décor, ternissant l’idylle que je m’étais construite en l’espace d’un instant. Force est de constater que je devenais de plus en plus misanthrope, et c’était bien dommage lorsque l’on était scolarisé. Je n’avais pas d’autre choix que composer avec ces parasites, aussi dérangeants fussent-ils. Je passai une main anxieuse dans mes cheveux blonds parfaitement arrangés. Comme d’habitude, j’étais tirée à quatre épingle, le jeu des apparences étant quelque chose de très important, pour ne pas dire primordial dans mon milieu. Je me devais d’être irréprochable en toute circonstance, le moindre écart me serait fatal. Il fallait dire que les rumeurs se répandaient comme une traînée de poudre à Avalonya, et d’ici à ce que ma réputation à la cour s’en retrouve ternie, il n’y avait pas loin. Aussi, même quand j’étais seule, je ne pouvais pas me permettre un quelconque relâchement. Parce que la solitude n’était que factice. La preuve. Un de ces parasites que j’évoquais tout à l’heure se tenait à présent face à moi, me faisant de l’ombre. Et, apparemment, il n’avait pas l’air de comprendre qu’en se comportant ainsi, il allait s’attirer mon courroux. Allez savoir, peut-être était-ce que cet insolent cherchait exactement: me provoquer. « Tiens, quel hasard, vous voir là... Je suis ravi. C'est un signe vous ne pensez pas ma douce et vertueuse Marquise ? A croire que cette île n'est pas assez grande pour nous éviter de nous croiser. Ce n'est pas comme si j'avais explorer toute l'école dans l'espoir de vous voir et avoir une petit audience à vos côté, juste vous et moi. Me fuyez vous donc, pour un auteur sans aucun intérêt et sûrement mort. Je ne vaux pas plus qu'une fictive histoire ? Vous m'avez tant manqué... » Tiens. En parlant de casse-pieds. Je serrai les dents en reconnaissant cette voix. Je n’avais même pas besoin de lever la tête pour découvrir qui était cet horripilant personnage. Son nom semblait gravé dans le son de sa voix, telle une malédiction qui allait s’abattre sur ma sacrosainte tranquillité. Et qui allait, accessoirement, ruiner le peu de bonne humeur qui me restait. Je choisis donc de feindre une indifférence totale à ses propos mielleux. Avant, je réagissais au quart de tour, maintenant, j’avais pris le parti de l’ignorer. Réagir ne ferait que lui montrer qu’il avait réussi à m’atteindre et il en était hors de question, cela ne lui ferait que trop plaisir. Je ne réagis pas plus lorsqu’il s’était assis à mes côtés. Cela dit, je me mis à bouillonner de rage lorsqu’il se permit de m’effleurer pour refermer mon livre, et me le confisquer. Je le gratifiai d’un regard noir. Comment osait-il? Il ne tenait vraiment pas à sa vie pour qu’il se permette de se comporter ainsi. « Et si on arrêtait de perdre son temps pour une culture qui vous sied tant… Enfin si vous y tenez tant, venez le chercher … Je pourrai même vous faire de la lecture dans le creux de mes bras non ? » un grondement méprisant s’échappa de mes lèvres obstinément closes, alors que je le voyais s’éloigner. Ainsi, il tentait donc de m’appâter? Il ne manquait vraiment pas d’air. Et si je m’étais levée, ce n’était pas pour jouer son jeu, mais bel et bien pour lui dire ses quatre vérités, tout du moins, je l’espérais. Parce que comme d’habitude, il allait dédaigner, se moquer, prenant cela pour de l’attirance masquée, voire même de la jalousie, alors que c’était faux, complètement faux, je ne ressentais rien de cela à son égard, il ne savait susciter que mon profond agacement. Ne parlons pas du mépris et tout ce qui allait de pair, la liste deviendrait à rallonge et je n’avais pas de temps à perdre avec ce marquis de bas étage, coureur de jupons qui plus est.

Je m’étais donc levée, résolument décidée à récupérer mon bien. Je notai avec ironie qu’en ce moment, les livres ne faisaient que m’attirer des ennuis en ce moment. D’abord, cette altercation à la bibliothèque l’autre jour, puis maintenant, avec l’anglais qui était revenu me narguer, comme s’il n’avait pas compris que je ne voulais pas avoir affaire à lui, d’une quelconque façon. Dans un premier temps, j’avais été tentée d’abandonner mon bien aux mains de cette vipère, pour détaler sans demander mon reste, mais à quoi bon, cette sangsue aurait trouvé le moyen de me suivre malgré tout. Alors, autant aller lui parler poliment, de façon courtoise et civilisée, et on en finirait plus rapidement, le supplice s’en retrouverait abrégé, et on n’en parlerait plus. Voilà, c’était comme ça qu’il fallait procéder, se montrer plus malin que l’autre quand ce dernier s’attendait à ce que l’on se braque. Poings sur les hanches, je m’étais posée face à lui, les joues rougies de colère. « Me faire la lecture au creux de vos bras? Vous n’avez rien trouvé de mieux pour m’attirer dans vos filets? Je peux bien comprendre que cette ruse fonctionne avec toutes les bécasses avec lesquelles vous batifolez, mais pas avec moi, ne l’avez-vous donc pas compris? Oh, et suis-je bête… » je répondis, en me tapant sur la tête du plat de la main, « comment pourriez vous me faire la lecture puisque vous ne savez pas lire? Après tout, je ne vous ai jamais vu avec un livre dans les mains à part aujourd’hui. Vous savez, vous cultiver un tant soit peu ne vous ferait pas de mal, bien au contraire, vous n’apparaitreriez que plus désirable à mes yeux. » Je marquai une pause, histoire de lui laisser le temps d’imprimer ce que je venais de lui déblatérer avec un soupçon d’ironie dans la voix. « Et si vous voulez garder mon livre, faites donc, je pourrai aisément m’en procurer un autre, ce n’est pas un problème. Cet auteur, vivant ou mort, sera toujours plus intéressant que vous ne l’êtes vous-mêmes. Ne soyez donc pas jaloux, vous pouvez avoir toutes les demoiselles que vous convoitez, ce n’est tout de même pas si dramatique si je me dérobe à vos avances? » je le toisais alors de mes prunelles claires, guettant sa réaction. J’étais curieuse de savoir s’il allait vraiment se payer le culot de partir avec mon livre après que j’aie sous entendu que je n’en aurais plus besoin. Si tel était le cas, ce serait l’histoire de l’arroseur arrosé, après tout, je l’aurais cherché.
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MessageSujet: Re: Repousse moi et je reviens en courant. Repousse moi et je reviens en courant. EmptyMar 29 Nov - 19:56

Il avait bien senti qu'il l'agaçait plus qu'autre chose. Il fallait dire que ces derniers temps, il ne faisait que cela. Au début, leur premier échange était poli et doux, mais il se mit rapidement à lui étaler ces si jolies phrases que toutes jouvencelles rêvaient. Jouvencelle, elle l'était par son corps, mais la dame était animé d'une certaine fierté, qui a du être blessé quand elle devina qu'il était ainsi avec tout ce qui était joli. Il adorait cela. Il fallait dire que oui, avec elle, cela l'amusait, car derrière cela, il y avait une certaine candeur, une alliance dans le genre de rumeur qu'ils portaient, une faille et une force qu'il se devait de convoité, pour s'en faire une force, à lui seul, et peut-être, pourquoi lui en faire profiter. Il n'était pas simplement dans le malsain défi de lui voler son innocence. Ce ne serait qu'un bonus. Il aurait été honoré si elle se donnait à lui en premier, mais franchement, il avait d'autre chat à fouetté que cette idée farfelues. Après, il ne refuserait pas une telle récompense. S'il peut tout avoir, il aurait tout.

Nathanaël était toujours allongé sur la pierre, où presque, debout, appuyé et lui donnait une posture encore plus hautaine. Les bras croisé sur sa poitrine, elle le fustigeait de ses magnifiques yeux en amande, un air si adorablement en colère. Il adorait la mettre en rogne, mais là, elle se tempérait, or tout ses traits et ses muscles étaient tendus. Il fallait qu'il l'asticote encore un petit peu. Le livre pendait sur le côté dans sa main. Il prit un air exagérée et faussement touché par ce qu'elle disait. Elle lui donnait le livre, elle en trouverait d'autre. Elle le provoquait, il n'était pas fou. Cela pouvait très bien s'approcher de l'idée qu'elle déguisait son message qu'il y avait plein de jeune homme dans le monde et qu'il n'en était un parmi tant d'autre. Elle s'ouvrait, se fermait, lui tendait la main, le giflait. Il adorait entendre sa petite danse de voix, de femme contrainte d'être courtisé par ce qu'il était. Voyons, il aurait pu facilement avoir pire, il n'était pas moche, pas du tout même. Pourquoi elle se plaignait. Il souriait, et son air faussement touché, meurtri, contraint apparu sur son visage.

- Bon, je vous dois bien ça, de ramener ce livre à la bibliothèque pour le dérangement. Je suis votre humble serviteur ma mie ... Car ce n'est pas que je vous le prendrais, mais que vous n'en voudrez plus. La fin de ce livre est si bonnement prévisible. Quoique, on s'attend tous à ce que ce soit le lord qui se cache du gueux pour l'intrigue, mais finalement, c'est sa femme qui tirait les ficelles et qui a la fin, lui fait croire qu'elle s'est suicidé. L'homme se donne la mort, le gueux se fait assassiné, car étant dans le secret, l'amant de la première dame. Elle revient à la vie, et prend le pouvoir. Triste ironie. C'est comme l'histoire inachevée de Marc Antoine et Cléopâtre. Oh mince, vous vouliez le lire ? dit-il, respirant les pages vieillit du livre, odeur si adorée. Je suis désolé, ne le pensant pas une seconde. Moi, il m'a vraiment ennuyé... Le plus intéressant est La psychologie du labyrinthe, ou le dédale de sa frustration. Finalement, il refoulait son homosexualité, représenté par le minotaure et la belle, n'est que la façade qu'il attitre pour sa fausse attirance des femmes. Le dédale et une sorte d'image de tout les gens de l'aristocratie, qui essaient de nous perdre dans des étiquettes et des rôles, s'enfermant dans un labyrinthe, dont nous seul connaissons le chemin, parfois pas ... Oh, vous vouliez le lire celui-ci aussi ? Je suis navré. J'aurais pas pensé que vous vous intéressiez des lectures d'un homme sans culture, arma t-il son cynisme d'une moue qui l'était tout autant.

Il glissa le long de la pierre, pour commencer à la contourner et aller derrière, là où se trouvait le lac des fées, juste dans son dos. Il se dérobait lentement, le sourire en coin, le regard insistant.

- Dois-je vous rappelez que vous ne pouvez vous séparer de ce livre, car il est emprunté à votre nom... Étrangement, je n'ai aucune envie de me séparer de vous, alors, agita t-il le livre, comme un appât devant un gibier. Je vais le garder, jusqu'à ce que vous soyez plus douce ...

Il se tourna enfin, ne la voyant plus et continuant de s'avancer dans cette nature abondante et à l'aspect féérique, magique. C'était un peu leur univers. C'était digne d'un conte de fée moldu. Une main sous le coude du bras qui gardait le livre fièrement en vu, il haussa la voix pour qu'elle continue de l'entendre.

- Puis arrêtez d'être aussi jalouse, je n'irai en voir d'autre si j'avais la plus maigre faveur de vous. Pas la peine de le nier, je sais que vous vous sentez insultée et comme toutes femmes, vous aimez être au centre de l'intérêt. Vous pourriez si facilement l'être. Vous nous faite perdre du temps. Je suis un incompris ! J'ai juste besoin d'attention, et vous ne me la donnez point. Que puis-je faire, que tenter de trouver du réconfort chez une autre, pour combler cette peine que vous faîtes naitre en moi...

Mon dieu que je suis loquace et niais. Quelle horreur. Si je pouvais m'écraser la langue avec un fléaux. J'espère que tu apprécie ma douce Joséphine, car franchement, je vomirais celui que je suis là ... Je préfère encore le début, ça remonte...

Il sortit sa baguette, et s'approcha du bord du lac. Il dit, de sa voix grave et ferme, l'incantation qui l'aiderait à manier l'objet. Il ne trouva rien de plus amusant que de la poser sur une énorme pierre qui trônait là, avec vanité, au milieu de ce lac fantaisie. Il espérait qu'il l'avait du moins, assez énervée pour qu'elle vienne et pas seulement pour le livre. Il voulait la voir en furie, sortir de ses gongs, de sa tenue parfaite de marquise. Pourquoi s'armer de cette posture étouffante, de cette droiture de tenue, alors qu'ils étaient seul, ou presque. Il continua d'avancer, vers une petite source de lumière, bien camouflée entre les branches morose d'un saule pleureur. Le bout de ses feuilles caressaient l'eau pour certaine, formant un immense rideau naturel. Ses mains se perdait entre les branches souple et finalement, l'un d'entre elle, curieuse, tendait la main vers l'orbe lumineuse. Une fée. Elle restait à distance, prête à fuir au moindre geste brusque. Comme Joséphine. Il devait prendre garde. Elle essayait tant bien que mal de l'approcher, mais elle sursautait, vive, méfiante, reculant toujours d'un tout petit centimètre, comme pour le narguer. Comme Joséphine. Il fronça les sourcils, jetant sa main, fermant le point, mais la créature paniqua entre les branche, venant l'attaquer d'une danse endiablé devant le visage, puis s'évanouissant dans le paysage débordant la romance. Y aurait-il une romance ? Il aimerait tant. Jusqu'à maintenant, il n'avait réussi qu'à sentir la douceur de la peau des mains de la Marquise, ou encore sa chair tendre quand il lui avait prit un bras, sa chaleur quand il lui avait offert le sien, sa finesse quand il la bousculait dans les couloirs.

Il se retourna, sursautant presque en voyant la jolie blonde aux yeux claires face à lui. Il lui en a fallut du temps. Il pencha la tête, pour aiguiser son regard de chasseur, un grand sourire aux lèvres. Il voulait jouer avec elle, comme la petite fée, tendant la main, pour essayer d'atteindre sa joue, le reste de son corps qui s'approchait d'elle pour gagner en proximité.

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