Callixte c’est l’amalgame de la tempête et du feu, elle bascule d’un extrême à l’autre d’une violence virulente, le calme est un mot qu’elle méconnaît. Souffrant du rang inférieur de sa famille qu’elle aime, même si elle les connaît que partiellement, parents trop occupés, enfance gâtée, une enfant qui a grandit seule en somme, Callixte est une battante, n’étant jamais à cours de recours pour elle la fin justifie les moyens. Une roturière qui jalouse la position de ceux qui ont le sang bleu.... Néanmoins, devenue incontournable au sein de sa maison elle est aussi controversée que peut l’être un vampire: on connaît son importance mais on la rejette, une sang mêlée n’est pas respectable mais son père est l’un des conseillers du roi alors ... Bien trop souvent obligée de se défendre par elle-même, la française a formé une coquille autour d’elle, manipulatrice, hautaine, elle rejette les autres, rabaissant tous ceux qui oseraient souiller son nom en lui rappelant ses origines partiellement moldues. La jeune femme a grandi avec ce paradoxe, et en a fait son cheval de bataille, jouant des coudes pour arriver là où elle en est maintenant, mais bien seule dans son donjon, car personne n’ose s’approcher même si, beaucoup la frôlent comme des libellules irrésistiblement attirées par la lumière. Solitaire, elle n’a pas d’appui de sa famille, ni de son père trop bien occupés, néanmoins ils accèdent à chacun de ses caprices, sa mère est trop égoïste pour sortir de sa bulle et son père, il est comme un touriste de passage dans le foyer des Doisy.

La famille De Saphyrie, est une lignée estimée par le roi. Maintes fois mise à l’épreuve, elle a su avec dévotion su faire valoir des mérites particuliers dans la politique et de la sorte gagner la sympathie du souverain qui, en guise de récompense, pratiqua l’anoblissement de toute la lignée. Circée hérita donc de cette immense réputation d’être proche de la famille royale dans l’intimité, ce qui n’était point erroné, car elle partageait avec Gaël, le premier dauphin, une complicité à toute épreuve. La jeune femme nonobstant de ces faveurs royales fut élevée dans une simplicité des plus discrètes, elle reçut certes de précepteurs étrangers, pris connaissance de la grammaire de diverses langues mais jamais on ne lui enseigna des valeurs superficielles liées à son rang et à la nouvelle richesse de la famille, au contraire on lui apprit à les repousser. Sa mère lui légua l’affront de l’injustice, et la joie de vivre, son père, quant à lui, lui offrit la bonté de cœur et un courage colossal. C’est ainsi qu’on modela la petite Circée, lui impulsant des valeurs morales qu’elle sut avec véhémence défendre tout en goûtant aux simples plaisirs de la vie. Elevée en dehors des palais et de la cour, elle n’a fait que très récemment son entrée à la Cour, ce qui la bouleversa grandement par les us et coutumes particuliers de l’endroit. Habituée à vivre dans la simplicité, les rires échappés sous une bonne humeur forcenée, Circée se retrouve écrasée par les manières rigides et les regards réprobateurs face à son allégresse naturelle accentuée par sa langue déliée. La Cour lui a tout de même apporté quelques aspects positifs tels que la mise en valeur de ses courbes alléchantes et de son regard pénétrant, avec ses amitiés, la jeune femme est passée d’enfant à femme, succube tentatrice qui tient à garder sa virginité. S’amusant follement à faire tomber les garçons, plus par un jeu naïf, que par vice, elle est considérée comme la pomme intouchable qui se ferait bien croquer !

Gavriil est né avec une cuillère en argent dans la bouche, il ne peut point nier les grands mages qui se sont étalés au fil des siècles dans la lignée d’où il tire ses origines, le nom de la famille s’est étendu un peu partout dans le royaume et il est difficile de pas reconnaître son visage, car l’on prétend qu’il est le plus réussit des Williamson non seulement par la beauté de son enveloppe charnelle mais également par l’intelligence perverse qui s’est infusée dans son sang. Le jeune homme doit donc se montrer à la hauteur d’une famille aussi importante, ce qui implique être hautain et arrogant parfois, néanmoins deux personnalités se confondent dans le personnage, deux « je » avec lesquels il doit jongler à la perfection pour qu’on le laisse en paix. Aux yeux de sa famille il partage les mêmes valeurs de la pureté du sang, il est aimable et un gentleman qui sait charmer les femmes et les hommes pour parvenir à leur retirer ce qu’il convoite. A Avalonya malgré sa tendance vicieuse tendance d’être hautain, Gavriil est loin d’être un camarade de cœur, distant et froid l’amalgame avec le sarcasme peuvent faire de lui un ennemi venimeux même pour ses proches, discret il ne cherche ni la gloire ni les feux de la rampe, ce qui ne l’empêche pas pour autant d’être populaire malgré son gré. Son nom n’est pas seulement l’unique raison que de nombreux regards balayent sa silhouette constamment, on le dit libertin et dragueur, papillonnant d’une beauté à une autre il dérobe les cœurs avec une aisance dérisoire et terrifiante, il les rend prisonniers pour une nuit avant de quitter les propriétaires sans un regard. Cependant les filles ont beau connaître cette caractéristique, elles ne cessent d’affluer comme des lucioles voulant s’écraser contre la lumière de la lampe et s’y brûler les ailes pour ne serais-ce qu’un éphémère instant de bonheur à l’état pur. Il ne différencie pas le sang chez ses camarades, même si certains pourraient prétendre le contraire, il a beau clamer certaines valeurs dans son manoir mais il ne les pense point, moldu ou non tout est question de personnalité et ce n’est pas une question de sang qui va l’arrêter s’il veut se lier à quelqu’un. Fin manipulateur pour parvenir à ses fins Gavriil est parfois mythomane, on ne sait donc jamais où est la part de mensonge et celle de franche vérité.

Roksana vient d’une famille titrée, sans pour autant en porter les prétentions, certes ses parents sont soumis à l’étiquette et à la tenue néanmoins cela n’a jamais entaché leurs rapports avec leurs enfants, une fratrie de trois, la protagoniste est la toute dernière. Ses deux cadets sont des modèles a envier, réussissant dans toutes leurs entreprises les plus folles qu’obstinées, les deux aînés ont brillé sans effacer leur sœur dont ils prenaient soin. Une famille unie, une enfance dorée pourtant Roksana était prise d’un mal incurable: celui de l’âme. Avec l’adolescence vînt sa perte, ange déchue qui s'effondra dans des bassesses sans noms, elle était prise dans un tourbillon dont elle-même n’avait saisi l’étendu ou compris l’origine, se laissant bercer dans les houles de la marée elle n’avait même pas cherché à lutter, puis un jour elle ne se reconnut plus dans le miroir, ces traits réguliers étaient pourtant les siens non ? Sa transformation en loup-garou ne l’aide point à reprendre consistance dans sa vie dont elle a laissé les chapitres tourner sans sa présence, idiotie de sa propre perte, la russe s’était égarée dans des bois potentiellement dangereux à moitié ivre et droguée, elle rencontra le monstre mais trop décalée pour se rendre compte la peur ne la fit même pas fuir... Sa famille tente de la comprendre, de l’aider sans succès, car elle-même ne connait pas la porte de sortie de la damnation dans laquelle elle a plongé, adolescente qui lutte encore contre elle-même, la blonde tente de s’en sortir et de lâcher ses addictions, plus facile à dire qu’à faire, néanmoins, elle s’accroche, griffe pour ne pas tomber plus bas... mais elle n’est jamais à l’abri d’une nouvelle forme de tentation.

Au début de cette histoire, il y avait une enfant qui était née avec une cuillère en argent à la bouche, elle avait tout: richesse, titre, beauté, grâce .. une vie parfaite pour une enfant prometteuse à une gloire sans nom. Une famille qui jouissait d’une réputation répandue dans toutes les contrées et villages oubliés. On connaissait les Ruiswyck pour leur qualités d’orateur et une ruse sans fin. Après tout, la famille qui avait été modeste à l'ascension du Roi était parvenue à se hisser aux places les plus convoitées de la cour: celle de bras droit, conseiller, ami, confident ... Leur réputation dépassait la véritable nature des faits, mais après tout ils étaient à l’origine de la rumeur, comme quoi il n’y a pas de limites à la manipulation. Le roi, ne les appréciait point en réalité, conscient de leur fourberie, cependant les membres de cette lignée étaient tous dotés de qualités qui lui étaient utiles en diplomatie, stratégie de combats, mais leur génie consistait à parvenir à leurs fins même dans les missions les plus délicates. Imoen profita de cette étoffe avec un sourire supérieur, puissante et enviée, elle était la reine à l’école, derrière la véritable princesse, garce sans nom, elle avait le don pour provoquer les ennuis mais sans jamais en payer le tribu, ah ... elle était bien une Ruiswyck détestée et crainte, intouchable et arrogante, oxymore étrange entre la magnificence et l’infâme horreur. Cependant, le conte de fée se transforma en monstruosité, évincée de la Cour par le propre monarque, ils perdirent tout: titre, réputation, richesse, position, contacts, privilèges ... pour retomber dans une banale place dans la populasse. Son propre père avait été jugé pour traîtrise et condamné à mort pour payer ses pêchés. Personne ne sut réellement ce qu’il s’était passé, tout se passa trop vite, elle ne perdit pas seulement une vie à l’âge adolescente, elle en perdit un père et en garda une douleur amère. Seulement, la jeune femme est trop fière pour se laisser abattre, tanguant entre haine et admiration pour ce monarque qui a été sans pitié, elle s’accroche à ses souvenirs passés et tente par tous les moyens de retomber dans la grâce de la famille royale et pour cela tous les coups sont permis: manipulation, mensonge, traîtrise, son visage d’ange et ses grands yeux bleus donnent l’illusion d’un personnage dont elle n’est pas, agissant dans l’ombre Imoen est déterminée à reprendre ce qui lui est légitime et personne ne se mettra sur son chemin, personne.

Au début de cette histoire, il y avait un enfant qui était né avec une cuillère en argent à la bouche, il avait tout: richesse, titre, beauté, grâce .. une vie parfaite pour un enfant prometteur à une gloire sans nom en héritant du domaine familial. Une famille qui jouissait d’une réputation répandue dans toutes les contrées et villages oubliés. On connaissait les Ruiswyck pour leur qualités d’orateur et une ruse sans fin. Après tout, la famille qui avait été modeste à l'ascension du Roi était parvenue à se hisser aux places les plus convoitées de la cour: celle de bras droit, conseiller, ami, confident ... Leur réputation dépassait la véritable nature des faits, mais après tout ils étaient à l’origine de la rumeur, comme quoi il n’y a pas de limites à la manipulation. Le roi, ne les appréciait point en réalité, conscient de leur fourberie, cependant les membres de cette lignée étaient tous dotés de qualités qui lui étaient utiles en diplomatie, stratégie de combats, mais leur génie consistait à parvenir à leurs fins même dans les missions les plus délicates. Nathanaël profita de cette étoffe avec un sourire supérieur, puissant et envié, durant de longues années. Cependant, le conte de fée se transforma en monstruosité, évincée de la Cour par le propre monarque, ils perdirent tout: titre, réputation, richesse, position, contacts, privilèges ... pour retomber dans une banale place dans la populasse. Son propre père avait été jugé pour traîtrise et condamné à mort pour payer ses pêchés. Personne ne sut réellement ce qu’il s’était passé, tout se passa trop vite, il ne perdit pas seulement une vie à l’âge adolescente, il en perdit un père et en garda une douleur amère. Refusant de se résigner à une existence dans la médiocrité, il se promit de retrouver la gloire de son nom, redorer le blason de sa famille, et il ne trouva meilleure alliée que sa propre soeur, sa cadette d’un an et d’une ambition sans fin. Si celle-ci veut retrouver ses parures prestigieuse et la considération des autres, Nathanaël, quant à lui, ne se contentera pas d’un retour en arrière, blessé dans son orgueil d’être tombé de haut, il en veut plus, un père pour un père, la liberté pour un titre, désabusé d’un système sans lois, il souhaite retrouver sa liberté, et ne plus être contraint aux courbettes. Héritant du pouvoir de suggestion de sa famille et de son physique attrayant, il n’hésite pas à user de ses charmes pour parvenir à ses fins, plus mystérieux et secret que sa cadette, il est préfère la manipulation à l’écrasement des autres, répandant son venin aux oreilles attentives il préfère laisser aux autres le soin de tout casser pendant qu’il assiste au spectacle, après tout il refuse de se faire attraper comme papa, ses sombres murmures ne laissent pas de preuve. Pour mieux réussir à dompter les esprits, il s'est reconverti en dealeur officiel de l'école.

Robyn est le jour et la nuit, à la fois stéréotypée et insaisissable. Populaire et appréciée, on pense la connaître sans en effleurer le véritable noyau, mais cela est dû à son éducation stricte dès son enfance. Fille d’un conte anglais, elle dû se soumettre à l’étiquette et à la rigidité des moeurs, on lui a appris à ne pas montrer ses sentiments, enseigné que personne ne devait réellement vous connaître et surtout ne pas être naïve et innocente. L’enfant qui devait être ne l’était plus, excellent étudiante elle retînt ce qu’on lui enseigna et devînt la maîtresse des illusions, son physique charmeur aidait grandement. Un sourire docile, un regard pétillant derrière des cils courbés à qui on ne pouvait rien refuser, elle devînt une véritable princesse, on accédait à ses ordres, elle était douce et gentille ...enfin ce que l’on pensait, en réalité, ses sourires et son amabilité n’en étaient rien qu’un objet de manipulation entre ses doigts pour parvenir à ses fins. A son arrivée sur l’île magique on l’a répartie à Gryffondor, ce qui lui échappe aujourd’hui encore et elle voue une haine vorace contre la maison des Serpentard, qui lui correspondait mieux, mais également contre sa propre maison dont la sorcière ne reconnaît presque aucune caractéristique en elle ...
A Avalonya, Robyn ne poursuivit que la personne qu’elle était depuis des années, délaissant son côté «gentil» pour mieux survivre dans une cour des potins, elle est devenue la garce redoutable, l’ennemi que l’on évite de se mettre à dos. Tout ça pour survivre ... néanmoins, personne n’a réellement connue la véritable Robyn, au coeur léger, sans ses parures et ses illusions, une enfant aux talents mordants pour le dessin et au rire cristallin. Déchirée entre celle qu’elle laisse apercevoir et celle qu’elle est véritablement, la jeune femme n’a jamais trouvé le bonheur avant ... Sven. Leur famille les ont liés à un mariage arrangé, ils se connaissaient certes mais ne se côtoyaient point, lui préférant les donzelles qui partageaient des plaisirs éphémères d’une nuit, et la blonde, penchant pour la courtoisie de ses messieurs de bonne éducation. Ils se rapprochèrent alors ... jusqu’à en tomber fou amoureux de l’autre (sans toute fois se l'avouer à haute voix), c’était sans compter que depuis la rentrée Sven s’est révélé être un loup-garou, perdant son ancien titre de Marquis et également sa fiancée. Robyn ne doit plus l’approcher, elle le sait, tentant de continuer sa vie comme si de rien n’était, elle cache ses larmes au creux de son oreiller le soir, elle l’évite, le regarde de haut et essaye de passer à autre chose, mais pourra-t-elle lutter contre son propre cœur ? D'autant plus qu'elle entend que Sven est passé à autre chose, sa jalousie est vorace et débordante, faisant de son mieux pour se contenir mais sous des froides impressions un volcan est bel et bien en éruption !

Anna est née quelques secondes après Alycia, et était, selon ses parents la cadette, celle qui n'hériterait tout simplement pas du titre de ses parents, et celle qui, sans doute, ferait un moins beau mariage que sa sœur, puisqu'Alycia aurait la plus grosse dote. Les deux jumelles furent élevées selon leur rang, l'une fiancée au duc d'Irlande, la seconde... et bien la seconde, Anna, à un vulgaire vicomte. Ainsi, très tôt la jeune femme a éprouvé une redoutable jalousie pour cette sœur qui lui ressemblait tellement de visage, mais sûrement pas de caractère. Alycia était un ange... douce, délicate, une fleur effacée qui attirait l'attention par sa simple présence, quand Anna devait se démarquer pour obtenir le même résultat.

Un jour, Alycia fut blessée à mort par la faute d'Anna... et un fey la sauva, lui apportant une longévité indéniable. Et en grandissant... les jumelles rencontrèrent leurs futurs époux, ou plutôt les redécouvrirent, puisqu'enfant, il était difficile de juger de l'autre. Et si Alycia y rencontra l'amour sous les traits de Nikholas... Anna n'eut qu'une nouvelle bouffée de jalousie, s'éprenant elle-aussi de l'anglais, qui changeait de visage aux côtés de sa sœur. Elle en était presque venue à la haïr, détestant sincèrement celui qu'elle devait épouser... elle voulait Nikholas ! Et l'aurait... quitte à n'être à ses yeux qu'une maîtresse. Mais il aimait sa sœur, et sans le décès du fey qui avait extirpé Alycia de la mort, pour mieux l'y renvoyer, elle n'aurait jamais eu une autre chance.

Du haut de ses dix-sept ans, elle glissa à l'oreille de son paternel que puisque ses propres épousailles avec le vicomte qui lui était lié ne pouvaient avoir lieu, plutôt que de lui trouver un autre époux, elle était prête à prendre sur elle, se sacrifier à un autre avenir, prendre la place d'Alycia, pour assurer cette alliance avec les Vershades, et épouser Nikholas. Elle mentait avec une facilité redoutable, et manipula si bien son monde que le garçon en question se retrouva fiancé à la jolie brune dont les assauts commencèrent. Et n'imaginez pas qu'elle connaisse de limite, ce serait mal la connaître. Quand Anna veut quelque chose, elle l'obtient, quoi qu'il lui en coûte.

« Vous raconter ma vie serait une perte de temps grotesque. Chaque secret bénéficie du fiel de la bouche qui le recueille. »

Nikholas Cyllian Vershades, fils d’Henry Charles Vershades et d’Elysabeth Mary Vershades. Beau fils d’Adalrik Edward Harrow. Demi-frère d’Eden Jillian Harrow. Son histoire et sa vie pourraient fort bien se résumer en ces brèves lignes, correspondant parfaitement avec ce que le jeune duc pourrait avoir envie d’offrir de lui-même, mais cela ne saurait rendre la vérité parfaite. Car si Nikh est un être faisant honneur à sa propre maison, se révélant intelligent, mesquin, malin, rusé, ambitieux et manipulateur, il y a tout le reste… La promesse lorsqu’il n’avait que deux ans, d’un mariage à une autre maison, une certaine Alycia Briançon qu’il rencontrerait à chaque vacance. Une petite chose trop gentille, trop fragile, trop douce, trop délicate, que le jeune Vershades n’hésita pas à embêter sous tous les prétextes possibles et inimaginables, cumulant crasses et pièges, moqueries et cynisme. Car très tôt, élevé selon les dures lois des Vershades, le jeune garçon connut les punitions, l’habitude frauduleuse d’obéir ou d’en subir les conséquences.

Pourtant, plus il grandissait, plus il semblait sensible à sa future épouse, que sa mère, une trop douce Serdaigle, lui demandait d’apprendre à connaître et à respecter pour faciliter leurs épousailles lorsqu’elles devraient se profiler. De mauvaise grâce, mais sous un prodigieux calcul destiné à augmenter sa propre richesse, Nikholas s’intéressa à elle… sans même porter l’ombre d’un regard à la jumelle de cette dernière. Et aussi étrange que cela puisse paraître, Alycia le toucha droit en plein cœur, faisant naître dans sa poitrine des sentiments qu’il pensait impossible. Ravissante égérie auprès de laquelle il devenait différent, mais seulement auprès d’elle.

Lorsque son père mourut, victime des manipulations de Nikholas, son propre fils, ce dernier hérita du titre de duc alors qu’il n’avait que dix-sept ans, devenant à son tour le propriétaire d’un grand duché, et à la tête d’une fortune colossale. Un parti on ne peut plus intéressant en sommes. Et pas plus tard qu’un an plus tard, sa mère lui demanda à se remarier, sous prétexte que l’homme qu’elle aimait depuis toujours désirait la prendre pour femme. Soit, il ne s’y opposa pas, pas plus que le roi lui-même. De toute manière, si le roi avait décidé que l’union devait avoir lieu, si duc fut-il, il n’aurait eu qu’à s’incliner.

Ainsi eut-il une chambre dans le manoir de son nouveau père… et lorsque Alycia périt par la faute du fey qui trépassa, ce fut dans la chambre de sa nouvelle demi-sœur qu’il se rendit, désireux d’oublier dans les bras doux de la gryffondor qu’il détestait pourtant. Une habitude qu’ils ne perdirent pas, alors qu’en parallèle, sa mère et le roi s’arrangeaient pour tisser une nouvelle future union entre lui et la jumelle d’Alycia… Anna. Celle sur laquelle il n’avait jamais porté un regard que pour le plaisir de sa douce. Celle qui l’avait toujours aimé… et qui était heureuse du trépas de son autre.

Il n’est pas très enthousiaste à cette idée, et se méfie de la jeune femme qu’il sait totalement différente de sa sœur.

Fille d’Adalrik Edward Harrow. Belle fille d’Elysabeth Mary Vershades.

Eden est une jeune femme pétillante et ravissante, d’autant plus qu’il n’y a aucun doute : elle en a pleinement conscience. Née d’une union qu’elle savait arrangée, elle n’en a jamais voulu ni à sa mère, ni à son père. Les choses et la société étant ce qu’ils devaient être, tout simplement. Ainsi a-t-elle grandi, le plaisir et le bonheur d’être chez elle, profitant de chaque chose, de chaque… Elle n’était qu’elle. Pas de malheur, juste un caractère enflammé capable de déplacer des montages, plus courageuse que jamais au point de pouvoir dresser une baguette sous la gorge du plus grand sorcier sans la moindre hésitation. Et ce, même si elle savait pertinemment que la chose finirait par être douteuse.

Malheureusement, toute vie paradisiaque finit fatalement par trouver son terme, et ce le fut lorsque sa mère mourut. Que Merlin la damne si elle réfutait que cela la touchait plus que jamais. Ayant toujours été très proche de celle qui l’avait mise au monde, et lui avait enseigné l’étiquette, la manière de se tenir, de se conduire, la manière de tamiser ses propres réactions bien trop houleuses au fond. Elle n’avait alors que douze frêles printemps lorsqu’elle se retrouva seule avec son père, un comte d’un certain âge pour lequel elle avait un profond respect. La laissant se réfugier dans les études et dans les erreurs sans doute lorsque l’adolescence la frappa de plein fouet. Recherchant de plus en plus de danger, repoussant les frontières, les limites…

Ce ne fut que lorsqu’elle eut dix-huit ans que sa vie se retrouva chamboulée par la nouvelle que son père allait épouser la duchesse d’Ulster, bien évidemment, sans hériter du titre qui était déjà revenu à son digne héritier. Ainsi, de duchesse, elle rétrogradait, mais cela n’avait aucune importance, puisque les deux êtres se connaissaient de longue date et prétendaient s’aimer. Prétendre… Nickolas, son nouveau demi-frère penserait ainsi, Eden quant à elle serait plus sujette à croire à cette histoire de cœur. Espérant secrètement s’éprendre un jour à ce point d’un homme, ne pas être contrôlée par un destin prédéterminée… chose dont son père l’a d’ors et déjà libérée en ne lui imposant pas de futur époux.

Une vie insouciante et simple. Voilà ce à quoi aspire Tristan Walker, et ce dans quoi il vit. Moldu jusqu’au bout des ongles de doigts de pieds, il cherche à se servir de la magie le moins possible… Ce qui n’est pas très dur dans la mesure où ce n’est pas réellement la matière dans lequel il excelle. S’il aime la théorie, admire les prouesses de ses camarades, il est très certainement aussi doué qu’un cracmol dans tous les domaines liés à la sorcellerie… Et pour tout avouer, il n’est pas réellement prêt à faire des efforts. Ce qui semble exaspérer ses camarades de même maison qui ne voient rien d’autre en lui que le fêtard permanent aimant s’amuser à tout bout de champs, et dont les légendaires frasques viennent bien plus ôter des points à leur sablier qu’en ajouter.

Troisième né dans une fratrie composé de quatre autres frères et sœurs, Tristan est très certainement le frère le plus protecteur et le plus insouciant de tous. Seul sorcier dans cette famille au revenu modeste, il s’amuse à émerveiller ses cadets par les seuls sorts qu’il est capable de parfaitement réaliser, ce qui lui donne un petit air de héros dans les yeux des plus jeunes bien qu’il soit parfaitement conscient de son insignifiance au sein du monde sorcier. Un détail qu’il garde cependant secret, afin de ne pas choquer sa famille.

Il lui est arrivé plusieurs fois de désirer ne pas retourner à Avalonya, tant le monde de la magie ne semble guère l’intéresser, mais il ne semble guère disposé à laisser ses amis là-bas … Par ailleurs, peut-être ses frasques serviront-elles un jour …

Son histoire aurait put être toute autre si elle était née à une époque différente, mais il n’en ait rien, et celle-ci annonce d’ores et déjà quelques petites difficultés surmontables … Née au cœur de la Russie, il serait facile de prétendre qu’elle naquit dans le sein d’une famille aisée, toutefois, la vérité est loin d’être ce cas. Enfantée par une feÿ et le Duc du Noral, Heÿsilæ est ce que l’on appellerait plus communément la bâtarde de Ian Arkadÿed, ou une enfant de l’amour. Car il serait mentir que de prétendre que le duc veuf n’était pas tombé fol amoureux de la feÿ qu’il avait croisé sur son chemin… Magie ou amour véritable, lui seul connaît la véritable réponse. Il n’en demeura pas moins que la mère mourut en donnant naissance à son unique enfant, la laissant entre les bras d’un homme qui n’aurait jamais du reconnaître cette engeance. Il le fit, et ce fut bien naturellement qu’il retourna à son domaine, enfant au bras.

Jamais reconnue comme vil lignage, elle fut considérée comme héritière de la famille, au même titre que son frère aîné, duchesse qui n’hériterait de tout ce domaine qu’au décès de ce dernier. Aussi veilla t’on à lui accorder une éducation digne de celui des dauphins, lui inculquant les sciences aussi bien que les lettres, l’obligeant à apprendre les danses et à développer un domaine artistique. Esprit sauvage pourtant de par son ascendance maternelle, la belle ne cessa jamais de taquiner ses précepteurs et de courir pieds nus dans les hautes herbes entourant le manoir, grimpant les arbres et s’y cachant, attendant ainsi qu’on cesse de la chercher.

Et sous la douceur d’une poupée parfaite, sommeille la feÿ sauvage et sournoisement audacieuse …