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Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne »

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MessageSujet: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyMer 2 Nov - 14:54


Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 515878tumblrlsf5mpqfC51qbm8ew
"En matière de sentiment, le manque de logique est la meilleure preuve de la sincérité."


༺Esquisse du tableau༻
« Prémices de l'identité »



Nom Δ Melnikov.
Prénom(s) Δ Aleksandr Maximovitch.
Pureté du sang Δ Sang-mêlé.
Titre Δ Aucun.
Date & lieu de Naissance Δ 9 avril, à Kiev; Ukraine.
Lieu de Résidence Δ Novgorod, Russie.
Race Δ Sorcier.
Année Scolaire Δ cinquième.
Maison envisagée Δ Veuvnoir.



Baguette Magique Δ bois de lierre, mesurant 25 centimètres, contenant un poil de Griffon.
Épouvantard Δ La noirceur, sombre et envoutante. La noirceur d’un hiver sans fin. La dernière chandelle qui s’éteint au souffle d’un vent glacial. Et puis, plus rien. Plus d’espoir, que le silence assombri. Que les lamentations tristes du vent par les fissures de la fenêtre.
Patronus Δ Le bruant de Godlewski, l’oiseau de malheur aux couleurs fauves. Petit oiseau solitaire du nord. Nomade, sans dieu ni roi.
Miroir du Risèd Δ Moi, enfant. Assis sur les genoux de mon grand-père. Il avait cette faculté de raconter, de créer. Des histoires, des mondes imaginaires, des échappatoires à cette froide et morne réalité. L’innocence, l’émerveillement, les plus beaux souvenirs.
Opinion Politique Δ Rebelle.
Particularité Δ On dit que l’histoire d’un homme se traduit par ses tatouages. Qu’on peut y lire toute sa vie, ses crimes, toute la tristesse d’un hiver sans fin. Mémoires encrées sur l’épiderme, pour ne jamais oublier d’où l’on vient, pour ne jamais oublier ce que l’on est. Si vous portez attention, vous pouvez lire mon histoire, ses dessins qui hurlent, qui me brûle la peau, qui ne cherchent qu’un œil attentif. Chaque dessin est un souvenir, un instant imprimé dans la chair. Indélébile.


Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 349073377456ash4




༺Sacrifice & vérité༻
« freakangel & tumblr »


Pseudo. ou Prénom Δ Adam.
Âge Δ 21 ans.
Célébrité choisie Δ Ashley Stymest.
Commentaires Δ Magnifique forum, contexte absolument divin, félicitation au staff pour ce petit bijou Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 291797
Comment avez-vous connu le forum Δ Par Sasha, qui ma vilement tenté Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 86239
Code de validation Δ Code validé par Lyssandre


Dernière édition par Aleksandr Melnikov le Jeu 3 Nov - 15:33, édité 14 fois
Aleksandr Melnikov
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MessageSujet: Re: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyMer 2 Nov - 14:54

Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 956808tumblrll21sjWx5s1qbifebo1500

༺Chapitre 1༻
« LAMENTATIONS »

Lettre à la mère
« J’ai toujours perçu cette tristesse dans tes yeux. Comme si, tout ton corps avait cessé de se battre, qu’il ne restait plus que la couleur bleutée de l’abandon. Il est désormais trop tard pour ses mots, pour les excuses, pour la révolte. Cette tristesse, c’est maintenant moi qui la porte. J’aurais aimé te dire que je t’aime. J’aurais aimé te dire que je te déteste. Mais ses mots, ils n’ont jamais franchis mes lèvres cousues. Un lourd silence sur tes épaules, maman. Le poids d’un enfant venu de la violence et de la haine. Tu ne voulais rien de tout ça. Ni de moi, ni de lui. Le repos, tu n’as jamais connu. Et tu t’es battue, durant toutes ses années, contre lui, contre toi-même. Et c’est finalement six pieds sous terre que tu as réussis à trouver la paix. Il y a tant de moments envolés, tant de souvenirs fades qui s’estomperont, tant de douleur derrière ce regard. Et tout ce qu’il reste maintenant, ce sont d’imperceptibles souvenirs. L’effluve d’une soupe sur le feu, la chaleur d’une couverture, le son lointain de ta voix. Et les disputes, trop nombreuses, l’odeur de l’alcool, le venin qui se glisse entre tes lèvres lorsqu’il n’y a plus d’autre échappatoire à ta douleur. Les souvenirs vifs, cruels, cette souffrance que tu ne méritais pas de porter en ton sein. J’en suis désolé. J’aurais aimé que tout ça soit différent. J’aurais aimé te voir sourire plus souvent, ne pas voir les cicatrices de ta soumission. J’aurais aimé ne jamais naître, pour que tout ça n’arrive jamais. J’aurais aimé mourir à ta place, pour emporter ta souffrance avec moi. Par-dessus tout, j’aurais aimé le tuer, lui. Qui nous a détruits. Lui qui a empoisonné notre sang. Qui a souillé nos vies, réduit notre existence à l’état d’esclave. Je ne t’en ai jamais voulu, j’aurais aimé. Mais ce n’était pas ta faute. Ce n’était ni la mienne. Je suis désolé pour tout. Je suis désolé d’avoir fait partie de ce triste spectacle qu’était ta vie. Pardonnes-moi. D’avoir été muet. D’avoir été qu’un simple spectateur de ton malheur. De n’avoir jamais rien fait pour te sauver. J’en suis sincèrement désolé. »

Lettre au père
« Je t’ai détesté. De toutes les manières possibles. J’ai souhaité ta mort, je t’ai souhaité une souffrance horrible. Toute mon enfance, j’ai été bercé par le bruit sourd de ta main frappant son visage. Par ses larmes silencieuses. Et je t’ai hais, à en perdre mon âme. À me dégouter moi-même, alors que c’était ton sang qui coulait dans mes veines. Et j’ai réalisé que tout ça, cette rage qui bouillait en moi, cette violence silencieuse suintant de tous mes pores, c’est à toi que je le devais. Que je n’étais pas si différent après tout. J’étais destiné à faire le mal. À mourir seul, face contre terre, sans tombe ni épitaphe. Je n’ai jamais voulu être comme toi, je n’ai jamais mérité la violence. J’aimerai nier ton existence, en être capable, enterrer le fantôme de mon passé. Faire comme si tu n’avais jamais exister. Tordre mon corps afin d’expulser chaque goutte de ta présence en moi. Je te hais. Encore aujourd’hui. Pour avoir tout détruit. »

Lettre à soi
« Regarde-toi. Bien attentivement. Tu as son regard. Celui de l’âme égaré. Tu as beau fuir ce que tu es, tu as beau t’insurger contre tout, te rebeller contre toi-même, tu n’es rien de plus que le fils de tes parents. Et tu y pensais peut-être, qu’entre les murs de l’école, que cet univers qui t’étais encore inconnu te changerait. Pourtant, tu es toujours là, à vouloir t’agripper à ce qu’il te reste, à chercher refuge dans des causes qui ne te concerne pas, pour apaiser un peu la lourdeur de ton âme. Mais au final, quand tu t’endors la nuit, que reste-il ? Tu es toujours le même enfant triste, dans un corps vieillit trop vite. Il y a ses jolies choses qui te reviennent en mémoire parfois. Le son du violon, les lamentations des notes sur les cordes. Les histoires de son grand-père, les chaudes journées de printemps. Tu t’y accroches, n’est-ce pas, à tout ça ? Pour ne pas sombrer comme il l’a fait. Pour ne pas te noyer dans cette torpeur. Pour ne pas te faire avaler parce que gouffre qui te tend les bras. Toute ta vie, tu n’as été que l’ombre de toi-même. Caché derrière ton histoire, le petit oiseau tombé du nid. Il a finit par apprendre à voler, à se débrouiller, mais ses ailes sont toujours cassées. Le monde tourne trop vite pour toi, trop souvent dépassé, lasse de tout. Et tu t’amuses, des autres, de toi-même, tu joues au plus malin. Manipule les mots et les verbes à ton avantage, le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme dirait l’adage. »


༺Chapitre 2༻
« SOLITUDE SIBÉRIENNE »


« Grand-papa, raconte-moi une histoire. »
« Laquelle ? »
« Celle avec le dragon et le roi ! »
« Encore ?! » Le vieillard esquissa un mince sourire, un rictus ravagé par le temps. Cet homme-là, c’était Igor Kirilenko. Mon grand-père maternel. Un homme bon, l’être le plus courageux et le plus admirable que j’ai connu. J’ai toujours aimé ses histoires remplies de magie, de pays où le soleil règne, où tout n’est pas décimé par la guerre et la pauvreté. Il savait me faire oublier mes tourments, mes peurs, pour que mes rêves ne soient que chevaliers et dragons. Mon enfance, c’était ça, une course éternelle vers un monde imaginaire. C’est aussi grâce à lui que j’ai pu survivre à ce monde. Cette réalité tranchante, violente et vicieuse. J’appris plus tard que ses histoires, que ses contes aux univers magiques, n’étaient pas simplement une fabulation d’un vieillard fatigué de la vie. Qu’ils étaient en quelque sorte, mon histoire. Mon passé, ma famille, mon sang. Nous avions établis une sorte de protocole, entre ma mère, Igor et moi. Il y avait de ses soirs, où papa revenait de la mine, ces soirs aux effluves de vodka, où la violence comme seul trame sonore. Maman allait me porter chez papi, pour une nuit, une journée, deux jours. C’était son héritage pour moi, ne pas oublier. Savoir qui j’étais, à quoi j’appartenais réellement. Quand elle revenait, le visage bleutée, le regard absent, j’avais envie qu’elle s’assoit au bord du feu, avec nous. Qu’elle aussi puisse s’évader dans ce monde qui était le mien. Là où la souffrance n’était plus. « Raconte-moi encore ! » mais elle ne voulait pas entendre, elle ne voulait plus. Ces histoires, elle les avait déjà entendues plusieurs fois. Elle en était lasse. Elle avait compris, qu’au bout d’un moment, on n’avait plus le choix de grandir, de devenir un adulte et d’affronter la réalité. Je voulais tout sauf ça. Je ne voulais pas ouvrir les yeux devant cette violence qui rongeait les parois de son âme. Je voulais m’enfuir, le plus loin possible, m’enterrer et attendre que ça passe. Que la tempête se calme. Et plus je m’enfouissais dans les contes de mon grand-père, plus je perdais contact avec la vie, la vraie. La vicieuse et vindicative vérité. L’homme qu’était mon père, les ravages brûlants de sa solitude. Je ne voulais pas devenir lui, pourtant, tous les éléments y étaient. J’étais condamné d’avance.

---------------------------------------


« Papa… Je n’arrive pas à dormir. »
« Hmprf… » Les grommellements typiques du vieux russe bourré. Il relève la tête, vers moi, cherchant à agripper d’une main, sa bouteille de vodka. « Où est ta mère ? » Dit-il, d’un sifflement. « Sais pas, elle est partie faire des courses y’a une heure… » Le feu était sur le point de s’éteindre, la braise survivante craquelaient, le silence bercé par les bruits ambiants. « Bon, alors, vas t’recoucher. J’suis occupé là. » J’observai sa silhouette houleuse, avachie sur le canapé, ancrée dans ce qui lui restait d’humanité. Elle n’était jamais revenue. Ce soir là, c’était le début de la fin, le début d’une longue descente aux abysses. Les soirs allaient s’enchainer à une vitesse affolante. Les bouteilles vides accumulées au coin du mur. Il n’avait jamais réalisé à quel point il n’était rien sans elle, qu’une épave errante dans la neige sibérienne. Il n’y avait plus rien, plus d’histoires, plus de berceuses, plus d’imaginaire. Qu’une vide existence, froide et amère. Jusqu’à ce jour. Cet instant fébrile où je tenais ce bout de papier entre mes doigts d’enfant.

Lettre au fils
« Un jour, tu comprendras. Tu comprendras pourquoi je suis partie, pourquoi je n’ai plus eu la force de me battre. Et tu m’en voudras certainement. Mais je ne peux plus. Tu te rappelles, de l’histoire de l’oiseau qui se cache pour mourir ? Celle que Grand-papa te racontais souvent, par les jours de pluie ? Souviens-toi en. Cet oiseau, il n’a nulle part où aller. Ni famille, ni maison, rien. Je suis partie mourir. Je suis partie, tout simplement. Et tu comprendras un jour pourquoi. Pourquoi je t’ai abandonné dans cette vieille maison, avec lui. Tu apprendras tout ça, mon histoire, en temps et lieu. Je suis désolée, mon fils. Désolée pour tout. Si je peux te laisser quelque chose en guise d’héritage, le voici. Un billet de train pour Moscou. Sauves-toi. Ton grand-père t’attend. Il te racontera tout ce que tu as à savoir, sur moi, sur notre famille, sur ton sang.
Je t’aime,
Anna Kirilenkova. »

Le train s’arrêta brusquement. Une nouvelle gare. Nous étions près de Moscou. La neige tombait d’une lenteur majestueuse. La neige, elle était libre de tout. Blanche et pure, elle est figée dans le temps, à jamais. Les paysages brodés de blanc, les arbres vêtus de son manteau protecteur. La neige, la plus belle chose du monde. Je relève tranquillement la tête pour apercevoir ce spectacle, si souvent apprécier. Et au loin, la fumée de la ville, cette chaleur pauvre de la capitale russe. Et il reprit son cours, le train. Lentement, avançant vers ce gouffre citadin pour se poser au cœur même de la ville. Nous sortions tous, l’un après l’autre, en file, vers les rues salies et les ruelles sombres de la ville. « Aleksandr! » Sa voix résonne au loin, alors que mes joues apprécient le contact du vent frais. Je replace mon bonnet, puis cherche la voix, celle des contes de capes et d’épées, qui se rapproche. Les réponses à mes questions au bout des doigts. Et je vois son visage, reconnu entre mille étrangers. Grand-père. Et l’espoir naïf revient, le sourire aux lèvres. « Papi ! » J’étais enfin libéré. Libre comme la neige, comme l’oiseau.



༺Chapitre 3༻
« PROMESSES DE L'EST »

« Chaque chose en son temps, Aleksandr. » Il pose une main forte sur mon épaule. Dans ses yeux, toute la sagesse du monde. « Assieds-toi. » J’obéis. Pris place près du feu, les jambes croisées, prêt à entendre ses histoires. Le vieillard posa sa canne, avant de remettre de l’eau sur le feu. Puis, une fois sur son siège, il soupira. « Tu sais, tu es un garçon spécial, mon enfant. Le sang qui coule dans tes veines est celui des plus grands mages. » J’arquai un sourcil, intrigué. « Ton histoire, celle de ta mère, la mienne, je te l’ai déjà raconté bien des fois, alors que tu cherchais sommeil. Tu es un sorcier, Aleksandr. Toi, fils d’Anna. Fille d’Igor, lui-même fils de Maxim. Notre sang est magique. Observe. » Il se tût, un bref instant, avant de prendre sa canne, de laquelle, il sortit une sorte de baguette qu’il pointa vers le feu. Flammes qui s’éteignirent d’un souffle. « C’est de la magie… » Balbutie-je. Igor esquissa un sourire. Puis posa la baguette sur ses genoux. « Ton histoire, tu l’apprendras. Ton véritable monde t’ouvrira ses portes. Il suffit d’un peu de patience. » Et c’est comme ça que j’appris mon histoire. Celle de mes origines, de ma famille. Comment celle-ci avait été décimée par l’aristocratie russe. Comment ils s’étaient battus pour un monde plus juste. Ces histoires désormais réelles, où les rois étaient fourbes, les pauvres soumis à leurs bonnes volontés et écrasés si résistance. Ce passé à contribué à me forger moi, à instaurer en moi ce sens de rébellion. Pour venger le sang, la mort, la souffrance des miens et des milliers d’autres qui comme moi, ont subits les foudres de la monarchie. J’avais à peine dix ans, qu’en moi, bouillonnait la révolte et la haine. Il y avait désormais quelque chose d’ancré en moi, cette soif de justice, comme les chevaliers des contes. Il m’apprit aussi le danger de porter le sang des Kirilenko. Que ce nom était symbole de résistance. Que si je voulais survivre dans cet univers où le plus riche est maître, je devais me fondre dans la masse, je devais passer inaperçu aux yeux des autres. Ce que je fis à merveille dès ma première année sur les bancs de l’école. J’appris l’étiquette, comme il se doit. Je tapissais les murs des couloirs, les fonds de classe, j’étais celui qu’on ne remarquait pas. Le fantôme oublié de la pauvreté slave. Et pourtant, je n’étais pas seul, j’avais choisis le silence alors que les marques sur mon corps hurlaient ma résistance, mon opposition criante envers le roi et ses sbires. Ce n’est qu’une fois à Avalonya que j’ai pu réellement comprendre l’écart qu’il y avait entre la royauté et le reste du monde. Le gouffre insurmontable que par une vendetta violente dont je m’étais fait porte-parole. Pourtant, ils n’étaient pas si différents de nous. Ils partageaient les mêmes peurs, les mêmes cauchemars, les mêmes sentiments, drogués sous un mont de luxe. Et c’est à ce moment que tout bascula. Que le point de non-retour fut atteint. Que mon destin fut scellé.


༺Chapitre 4༻
« GUERRE & PAIX »


La liberté est un lourd fardeau à porter. Une tempête hostile qui ravage toute constante établie. Elle qui se fait désespoir du pauvre ou désillusion du riche. Elle est éphémère et volage, intouchable et vile. Tout le monde s’en abreuve, l’a cherche avidement. Elle est la véritable couronne des rois. Et on crache sur elle, on piétine la liberté de principes futiles. On pense que l’argent suffit pour se la procurer. Mais lorsqu’on est réellement libre. Libre des doutes qui nous enchainent, libre de la volonté d’autrui, libre des cicatrices du passé, libre de la vie elle-même. Même le plus gros compte en banque ne sert à rien. La liberté, c’est l’imaginaire. C’est le droit de rêver, de se bercé au son de cette mélancolie onirique. Finalement échappé des tentacules de la réalité. J’étais ivre d’un vide dont j’attendais tout. Ma vie basée sur une simple idée. J’étais cette idée, elle s’était imbriquée jusqu’à ma moelle. Elle conduisait mes gestes violents, ma rancune tenace, mon combat solitaire, maitresse de mes actes. Divin parfum de liberté aux couleurs de rechute.

« Monsieur Melnikov. Venez par ici. » Ce ton, je le connaissais. C’était celui du châtiment latent. L’épée qui plane au-dessus de votre tête. L’appréhension d’une punition sévère pour justifier les actes et les dires de certains. « Monsieur. » Je ne baissais plus la tête, observant mon supérieur droit dans les yeux. Mon regard, est celui d’un homme qui n’a plus rien à perdre, puisqu’il n’a jamais rien eu. Et je l’observe, lui et son autorité maladive. « Il parait que vos opinions dérangent quelque peu les autres élèves. » Bien sûr, qui voudrait d’un gamin, un bâtard sans foi ni loi, qui voudrait bien l’entendre. Personne. Sauf peut-être une mince poignée de gens. J’esquissai un vague sourire, animal soumis prêt à se rendre à l’abattoir. « Pardon monsieur, mais mes opinions ne regarde que moi. » Je suis prêts, à subir les foudres, les châtiments, les regards des autres. Qu’on me monte au bûcher. Qu’on me brûle vif. Qu’on m’écartèle, je n’ai plus peur. Je ne suis que désespoir d’un peuple soumis, souillé par la noblesse d’un autre. Je monterai aux barricades, jusqu’à mon dernier souffle. Je suis le fils de la liberté, je suis le fils du communisme, le fils du sang qui a coulé au nom du changement.

Lettre au roi
« Vous n’aurez jamais cette lettre. Pour la simple et bonne raison que vous ne méritez pas d’épuiser les ailes d’un hibou. Et même si elle se rendait jusqu’à vos pieds royaux, daigneriez-vous lire ce que le peuple a à dire ? Mon nom n’a pas d’importance. Ni même la pureté de mon sang. Je vous écris aujourd’hui, pour vous demander d’ouvrir les yeux. Regardez le spectacle dans les rues, ce que vous sacrifiez pour une poignée de l’élite. Ce qui est triste, c’est que sans nous, vous n’êtes rien. Sans nous, il n’y a pas de hiérarchie sociale, il n’y a pas de pouvoir. Vous avez besoins de nous, de la masse, vous avez besoin de la pauvreté pour vous sentir riche. Pourtant monsieur le roi, sachez que les vers boufferont votre corps, que vous n’échapperez pas à la faucheuse, que votre place dans les cieux n’est nullement assurez. Vous aurez beau vous masquer de perles et d’or, vous n’êtes rien de plus que l’un des notre. Qu’un simple et triste mortel. Votre pouvoir n’est rien. L’histoire le prouve aux travers des âges. Prenez le temps de regardez derrière vous. Les têtes coupées, les royaumes renversés. Ayez peur. Tremblez dans votre sommeil. Parce que votre main de fer vous réservera le même sort. La liberté est plus forte que la noblesse, elle est plus forte que le sang. Et si cette idée continue de se répandre, si elle continue de s’immiscer dans les foyers des plus démunis, votre tête ne figurera pas sur une pièce de monnaie, mais bien sur un pieu. Ouvrez les yeux, car votre règne achève, le pouvoir reviendra au peuple, allez vous cachez, protégez bien les murs de votre château, car quand vous entendrez crier au loin, vos richesses n’auront bien peu d’usage. Jusqu’à ce jour, vous me verrez longer les ruelles pour répandre les idéaux, combattre vos idées qui ne sont pas celle d’un peuple.
A. »


Dernière édition par Aleksandr Melnikov le Jeu 3 Nov - 19:48, édité 28 fois
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MessageSujet: Re: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyMer 2 Nov - 15:14

Bienvenueeeeeeeeee jeune homme ! Un autre garçon Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 761194 MDR
mais bon t'as un nom à coucher dehors toi dis-moi XD *va devoir s'entraîner à le dire*
Merci beaucoup pour les compliments ça me fait toujours autant plaisir de les lire Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 774685
Ensuite Ash' t'es réservé pour une durée de 7 jours, délai duquel tu devras terminer ta fiche ou demander un délai x)
Sinon si tu as des questions surtout n'hésite pas hin, faut pas être timide .. y'a que moi qui mords Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 994960
ah j'oubliais courage pour la fiche hin ! c'pas trop dur tu verras Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 117287 --->
Lyssandre E. Deshayes
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MessageSujet: Re: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyJeu 3 Nov - 19:33

merci beaucoup Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 357586
( oui, je plaide coupable, j'ai tendance à trouver des noms imprononçables Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 552975 )
J'avance tranquillement à l'écriture de ma fiche, j'espère que vous aurez autant de plaisir à la lire, que j'en ai à l'écrire Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 544895

EDIT; et voilà, j'ai terminé. J'espère que ça conviendra Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 647618
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MessageSujet: Re: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyJeu 3 Nov - 21:04

Mon dieu que je suis fan de ta fiche !
Je te valide donc avec un immense plaisir a Veuvnoir !
Tu peux d'ores & déjà poster ta fiche de liens et tout ce qui s'en suit =D

Encore une fois, bienvenu sur le forum !
Heÿsilæ N. Arkadÿevna
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MessageSujet: Re: Melnikov - « Je suis un pacemaker en panne » Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » EmptyJeu 3 Nov - 21:09

merci beaucoup !
J'avoue avoir pris un malin plaisir à la composer, je suis content que ça plaise !
Encore une fois, félicitation au staff d'avoir créer ce bijou, mon inspiration vous en remercie Melnikov -  « Je suis un pacemaker en panne » 774685
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