⚜ FOU EN D5

Le pouvoir... Qui n'avait jamais été tenté d'y poser la main, d'y caresser du bout des doigts la finesse de ses avantages ?! Nul homme ambitieux pourrait dire le contraire à cette question. Car le pouvoir c'est comme une drogue qu'on ne peut s'empêcher de désirer une fois qu'on y a trempé les lèvres. Envoûtant et tentateur, on en veut toujours plus comme une soif inassouvie. Et Dimitri Luka Wolkoff fut frappé par la folie des grandeurs... Marquis du duché du Sibexor, il s'était pris à rêver de gloire et de trône. Pourtant, sa vie n'était pas des plus désagréables, tel un pacha il veillait sur ses contrées appréciant d'avoir des hommes à ses pieds. Mais il n'était pas le grand dirigeant, il était toujours à l'ombre du Roi.

« Êtes-vous sûr qu'il soit bien raisonnable de nous allier avec les rebelles. Le Roi ne sera pas clément quand il apprendra notre trahison. » L'homme n'avait pas dénié se retourner pour poser son regard d'acier sur sa compagne. Laissant le silence répondre à ses inquiétudes, ses tourments. Il contemplait les jardins de sa demeure, un verre d'alcool à la main qu'il sirotait comme un vulgaire jus d'orange. Dimitri était un homme têtu, ne remettant jamais ses mauvais choix en question et la vie des hommes lui importait bien peu depuis quelques années maintenant. « Pensez-vous seulement à l'avenir de notre fils qui devra vivre avec vos choix, vos erreurs. » « Taisez-vous femme, il acceptera mes choix contrairement à vous. Partez dans vos appartements avant que je ne décide de vous punir de douter ainsi de votre mari. »

La porte claqua quelques instants plus tard, seul signe de colère de la femme envers son mari qui était bien trop têtu pour comprendre le dangereux chemin qu'il venait de prendre. Elle n'avait pas peur de mourir, Alayna n'avait jamais été égoïste dans la vie. Sa seule motivation était uniquement l'avenir de son enfant qui allait devoir subir la folie d'un homme. Dimitri venait de terminer son verre d'un seul trait, le posant sans douceur sur le mini bar proche de la grande fenêtre. Il s'était retourné vers son bureau quand la porte s'ouvrit à nouveau, la surprise se lisait un instant sur les traits de son visage à la vue de cette silhouette bien trop familière à son goût. « Mon cher petit-frère... Sais-tu ce que l'on fait aux traîtres à la Couronne ?! » Un cri de douleur raisonna dans les couloirs de la demeure, alors qu'un rayon lumineux frappa de plein fouet le corps de Dimitri sans qu'il ne pût l’empêcher. Et c'est sans vie qu'il tomba sur le sol de la pièce dans un grand fracas. L'homme dont la baguette était toujours pointée vers le corps de Dimitri s'approcha lentement pour y poser un regard haineux. « A cause de ta bêtise, tu as sali notre nom, notre réputation...Sais-tu seulement ce que j'ai dû faire pour convaincre le Roi que je n'étais pas un traître comme toi. » Il frappa avec violence le corps inerte de son petit-frère. « Pauvre fou. »

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⚜ UN AVENIR TOUT TRACÉ

« Devons-nous réellement le garder avec nous ?! On pourrait le donner à des gens de confiance pour le surveiller comme il se doit. » Elle était en colère de la décision qu'elle venait d'apprendre quelques heures plus tôt par son mari. L'idée d'avoir dans ses jambes l'enfant d'un traître ne l'enchantait guère. Oxana détestait les enfants, les siens comme ceux des autres. « Le Roi est suffisamment méfiant ainsi et je n'accepterai pas que mon nom soit encore sali. » « Tuons-le dans ce cas-là. Il n'est qu'un poids pour l'honneur de notre famille. » Son regard s'était posé sur la silhouette de l'enfant qui se trouvait au milieu de la pièce, les mains fortement agrippées à la robe de sa nourrice sans réellement comprendre la discussion des adultes. Ce n'était pas les mots qui le terrorisait, mais le regard sombre de la femme en face de lui. A deux ans et demi, on s'imaginait vite d'affreuses histoires et d'affreuses sorcières aussi. « Non... Vous êtes peut-être sans cœur, mais je ne tuerai pas un enfant aussi jeune. Et puis, il peut toujours nous servir en grandissant, le sang des Wolkoff coule dans ses veines aussi mauvais que mon jeune frère est pu être. Il suffira juste de lui apprendre correctement les règles et à obéir aux ordres. » Le sujet était clos, l'avenir du jeune orphelin était tracé. Sous la tutelle de son oncle, il allait grandir à l'ombre de la noble famille de sorcier, sans titre et sans affection. Il n'était après tout qu'un pion dans cette nouvelle partie d'échec.

⚜ LES PLEURS D'UN ENFANT

Le silence était depuis des années maître de ses lieux, fort et envahissant il rendait bien souvent mal à l'aise les passants éphémères. C'était aussi l’unique allée délabrée du domaine qu'on pouvait croiser dans cette demeure aux milles richesses. Pour une raison inconnue les propriétaires du manoir ne jugeaient pas intéressant de l'entretenir afin de lui donner un but, une utilité. Comme s'ils avaient déjà assez de pièces, deux salles de réceptions et de chambres à coucher. Ce qui dans un sens n'était pas totalement faux, j'en avais perdu le compte tellement les couloirs étaient interminables et que finalement le jeu m'était paru bien fade au fil des heures. Ce qui n'était point le cas avec ce lieu, l’obscurité me faisait peur et le hurlement à travers les fissures des pierres étaient pour moi comme le murmure des lutins maléfiques. Pourtant, je ne voulais m'enfuir de ce sombre couloir, mon regard inlassablement posait sur la mystérieuse porte au loin. J'étais bien trop curieux pour faire demi-tour. Mes doigts se resserrèrent sur mon doudou, unique compagnon d'aventure dont mes pleurs avait marqué le tissu usé. Cela faisait bien dix minutes que j'étais immobile au milieu du couloir sans lumière et ce malgré mon courage qui me poussait à poursuivre ma route.

« J'y vais à 3. » Ma voix raisonna faiblement dans le lieu, brisant un instant le silence et le murmure du vent. « 1...2...3 » A peine avais-je terminé de compter que mes yeux se fermèrent avant de m'élancer vers la porte. Courant comme si un démon était à mes trousses et manquant ainsi plusieurs fois de trébucher à cause du sol inégal, mais je ne pouvais me résoudre à ouvrir les yeux pour le moment. La peur de l'obscurité risquerait de me paralyser pour de bon alors que j'étais si proche du but. Ma main droite était tendu vers l'avant afin d'y toucher le plus rapidement possible la surface de la porte en bois. Et c'était avec soulagement que je pouvais enfin la caresser du bout des doigts, marquant ainsi la fin de ma course. Pourtant je gardais les yeux fermés, écoutant attentivement les bruits autour de moi. Chose qui n'était pas des plus évidents, ma respiration était forte et sifflante. J'amenai ma peluche contre mon torse, dans un mouvement de protection face au danger qui pouvait m'attendre derrière cette porte. J'étais jeune mais loin d'être naïf et mon doudou risquait d'être inutile contre un troll des cavernes. Mais j'étais convaincu qu'il pouvait un jour ou l'autre m'aider dans mes aventures comme il pouvait m'aider lorsque j'étais triste et seul.

J’agrippai la poignée métallique de la porte pour la tourner dans un grincement lugubre, forçant un moment avant de pouvoir l’entrouvrir légèrement. J'y passai timidement ma tête, en restant prudent dans mes gestes. L'étonnement se dessina sur mon visage pendant que mon regard contemplait l'étendue de la pièce. Des livres... Des milliers de livres sur de très grandes et hautes étagères. Cela ne devrait pas me surprendre à ce point, mon oncle possédait une grande bibliothèque beaucoup plus impressionnante que cette pièce. Mais il y avait quelque chose qui m'attirait dans ce lieu, comme si j'allais y découvrir un précieux trésor, un précieux secret.

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⚜ QUAND JE SERAI GRAND

« Mon dieu mais regarde moi ce livre, on dirait que les lettres font le concours de celles qui sera la plus compliquée à reproduire. Puis c'est vraiment incompréhensible, c'est bien du français ça ? » Mon sourire s'était dessiné sur mes lèvres alors que je m'approchais lentement de ma jeune amie afin de découvrir le fameux livre. Le temps s'était écoulé depuis que je m'étais aventuré dans ses lieux, devenant rapidement mon sanctuaire et mon jardin secret dans la demeure de mon oncle. C'était bien triste à dire mais je ne me sentais pas à ma place dans cette famille malgré notre lien de sang. Les regards envers moi étaient toujours haineux sans que je pouvais y comprendre réellement cette haine. Mes parents étaient responsables, c'étaient des traîtres d'après les paroles de mon oncle et finalement je méritais le même châtiment qui était de porter l'étiquette de la trahison sur mon dos. Un soupir s'échappa doucement de mes lèvres, le monde des adultes était bien compliqué et je devais être l'un des rares enfants à ne pas vouloir y entrer. « On dirait un livre d'animaux... » Mon regard parcourait les lignes sans pouvoir réellement toutes les comprendre, mon amie avait raison... C'était assez difficile à déchiffrer à cause de l'écriture utilisé. « Hum... Pourtant il est aussi question d'humain. Des loup-garous ?! » Je fronçai légèrement les sourcils à sa question, notant l’inquiétude dans sa voix. « Les loup-garous ne se transforment qu'en loup. Alors qu'ici il parle de transformation animal, comme si on pouvait changer d'apparence selon nos envies. »

« Incroyable !!! Donc on peut devenir un animal quand on veut. J'aimerai bien devenir un poney ou....une licorne... ou alors un dragon !!! » Mon rire raisonna dans la pièce face aux paroles de la jeune fille qui était visiblement en train de s'imaginer de drôles de scénarios en faisant de grands gestes avec ses bras. Cela me laissait aussi rêveur, je devais bien avouer qu'il pourrait être plaisant de pouvoir devenir un animal. De quitter un court instant sa vie d'humain et ses problèmes... Je me demandais quel animal je voudrais être pour m'enfuir de cette vie. « Comment on devient un animal?! Il faut lancer un sort comme pour faire la vaisselle ? » Elle s'était rapproché de moi, s’asseyant sur le canapé usé sur lequel j'avais élu domicile pour me concentrer plus facilement sur ma lecture. Je n'étais pas un élève doué en classe, mon niveau était assez moyen même si la magie était quelque chose d'attirant, de facile. Pourtant j'étais toujours avide de découverte quand cela toucher les livres de cette pièce... « Je doute que cela soit aussi simple... Mon cousin apprend des choses bien plus compliqué et difficile à Avalonya. » « Et alors, on est bien plus doués que ton idiot de cousin. »

Mon sourire se dessina sur les traits de mon visage alors que je posai mon attention sur le livre sans prendre la peine de répondre à sa remarque. Elle connaissait depuis longtemps mon avis et la relation que j'entretenais avec mon cher cousin, qui était des plus houleuses au fil du temps. Mon corps portera à jamais l'une de nos disputes d'enfants. « Tu comprends quelque chose alors ?! » Elle était toujours de nature impatiente, la rendant incroyablement naïve dans ses paroles. C'était cela que j'appréciais chez elle, sa simplicité en plus d'être la seule à rechercher ma présence et mon amitié. « Il va me falloir un certain temps pour comprendre, surtout déchiffrer. Tu veux bien me chercher un parchemin pour que je prenne des notes. » Je sentis le canapé se redresser légèrement quand elle quitta sa place pour rechercher rapidement l'objet en question. Me laissant un court instant face à ses lignes de textes interminables et envoûtantes. Le monde des sorciers était fascinant, pourtant j'y avais toujours été plongé depuis ma plus tendre enfance. Étant un Sang-Pur cet univers était le mien. Mais on pouvait si facilement être surpris par les prouesses de la magie elle-même. Et j'étais impatient de pouvoir enfin aller à Avalonya. « J'aimerai bien devenir un animal. » Mon sourire s'affichait sur mes lèvres alors que je posai mon regard vers elle, attrapant au passage le papier qu'elle me tendait doucement. « Animagus... Une personne qui se change en animal est un animagu. » Je venais de trouver un but dans ma vie, une petite victoire qui pourrait me rendre fier. J'allais devenir un Animagus...

⚜ UN CHAT PLUS GROS QUE LA NORMAL

« Zak !!! » La porte du dortoir s'ouvrit sans grande délicatesse, laissant apparaître une jeune fille qui ne semblait nullement gênée de son entrée ainsi que sa présence dans un dortoir de garçon. Qui par chance n'était habité actuellement que de Zakhar. « Debout feignasse !!! Tu as encore raté le petit-déjeuner. » Un grognement s'échappait de ma gorge en entendant le bourdonnement des cris de mon amie, qui venait juste d'enlever rapidement la couverture au dessus de moi. Elle pensait probablement que la fraîcheur de l'air me provoquerait un affreux réveil. Par chance, je m'étais assoupi sous ma forme animal, la fourrure de l'once me protégerait agréablement de la froideur de l'hiver. « Ah breuk !!! Tu dors dans ton lit en étant ce gros minou dégoutant... Tu fous des poils partout sac à puces. » Je redressai la tête posant ainsi mon regard de prédateur vers elle, malgré qu'elle savait parfaitement qui j'étais. On pouvait toujours observer un frisson d’inquiétude se dessiner un instant sur son visage. Et je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, j'étais quand même impressionnant à voir. Je m'approchai lentement d'elle avant d'y frotter paresseusement ma tête contre la sienne, en signe d'un bonjour matinal. Elle posa une main sur ma tête pour me caresser doucement derrière les oreilles, provoquant un légèrement ronronnement involontaire. Il était honteux de voir que je pouvais si facilement réagir comme un vulgaire chat. M’écartant alors d'elle je prenais enfin ma forme originelle, remarquant bien vite son sourire au coin des lèvres.

« Tu ronronnais... » Je me dégageai du lit pour me diriger lentement vers ma valise, jetant un bref regard vers le réveil. Je pouvais maintenant comprendre pourquoi elle était venue me tirer de la chaleur de mes couvertures. « Je ne suis pas un chat... Que fais-tu ici, tu vas encore te faire punir bêtement. » Elle s'asseya sur le lit, en prenant le temps de remettre les couvertures correctement à leur place. Elle semblait toujours amusée de la situation et je savais parfaitement qu'elle n'allait pas oublier ce léger détail de toute la journée. Elle était beaucoup plus têtue que moi... « Si tu es sage, je t’achèterai une souris en plastique. Et ne t’inquiète pas, il y a plus personne dans les dortoirs depuis bien longtemps. Qu'as-tu fait hier soir pour dormir autant ?! Aurais-tu trouver une amante léopard pour te satisfaire... » Je lui balança rapidement l'un de mes T-shirts en pleine figure, elle me taquinait et cela marchait parfaitement avec moi. J'étais bien trop impulsif, même si j'étais nullement vexé par ses mots. « Et bien, j'ai uniquement sauvé un étudiant d'une morte certaine... Mais à part cela, la nuit était incroyablement calme et douce. » « Tu te fous de ma gueule !!! »

Il s’enchaîna ainsi un combat de polochon dans la chambre, créant peu à peu un véritable champs de bataille. Heureusement qu'un simple coup de baguette pourra effacer les dégâts de notre lutte amical. Elle était loin de se douter que mes paroles n'étaient pas un mensonge, mais il était sûrement préférable d'être silencieux sur cette histoire. Le souffle court on se laissa tomber sur le matelas dans un soupir de soulagement, fermant les yeux en recherchant une respiration plus régulière. « Je suis jalouse... J'aimerais tellement pouvoir t'accompagner la nuit. » Une lueur de tristesse se dessinait dans mes iris alors que je m'étais redressé sur le côté en posant ma tête sur la paume de ma main. Je l'observai... Et je pouvais comprendre sa jalousie, sa dépression aussi. Après tout nous avions appris ensemble depuis la découverte du livre. Les années s'étaient enchaînées sans grand progrès visible, au point où j'avais presque perdu espoir. Mais elle... Elle n'avait jamais abandonnée. Et finalement, j'étais le seul à être devenu animagus.

⚜ L'OBSERVATEUR AU LOIN

La dernière heure de cours venait de se terminer, soulageant une grande partie des élèves. La journée avait été épuisante mentalement et physiquement, les examens approchaient à grand pas, rendant ainsi les professeurs des plus productifs en matière de révisions intensives. Je me dirigeais lentement vers la bibliothèque, un lieu que je fréquentais de temps en temps et dont j'appréciais le silence qui pouvait y régner. C'était alors qu'une main s’agrippa à mon épaule avec force et colère, m'obligeant à me retourner pour faire face à cet inconnu. Du moins, je n'avais pas eu de mal à mettre un nom sur son visage... « Mon cher cousin, que me voulez-vous pour m’accoster de la sorte ?! » Je ne devrai probablement pas le titiller, mais la journée avait profondément mis à rude épreuve ma patience. Il me plaqua contre le mur pendant que ses amis semblaient tenir à distance les étudiants curieux. « Je ne sais pas ce que tu t'amuses à faire la nuit dans la forêt... Mais dois-je te rappeler ce qu'on fait aux traîtres ?! » Je me dégageai de son emprise, lançant un regard noir face à ses mots blessants. Je supportais de moins en moins l'étiquette que j'avais hérité depuis mon plus jeune âge. « On me coupera la tête ?! » « Ne rigole pas avec ça... Si cela ne tenait qu'à moi, il y a bien longtemps que tu aurais rejoins tes parents six pieds sous terre. Tu as de la chance que le roi est un homme clément. »

La colère envahissait peu à peu mon corps, serrant fortement mes poings pour tenter de vainement me calmer. Je ne pouvais dire si c'était ses paroles ou uniquement sa présence qui déclenchait autant de rage en moi. La politique ne m’intéressait pas, les actions du roi m'importait peu dans la vie. Même si au final, il était indirectement la raison de ma solitude, de la mort de mes parents. Et puis, mon oncle m'avait parfaitement éduqué afin que je m'écrase à ses choix. Donc non... Le roi et ses alliés n'avaient vraiment pas de soucis à se faire vis à vis de moi. Je n'aurai pas la même folie de grandeur et j'étais bien décidé à vivre dans l'ombre de ses histoires le plus longtemps possible. « Avez-vous terminé mon cher cousin ? » Sans attendre la réponse à ma question, je reprenais le chemin vers la bibliothèque, le laissant lui et sa haine