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Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it.

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MessageSujet: Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. EmptyMer 23 Nov - 0:31




L’aile ouest. Je n’y mettais pas souvent les pieds, c’est vrai. Parce que c’était l’aile réservée aux étudiants de Poudlard et je préférais largement la nôtre. Mais j’en avais assez que Nathanaël s’amuse à me fuir de la sorte. Après tout, c’était lui qui s’était enivré jusqu’à en perdre tout sens de la réalité. Je m’étais contenté d’avoir pitié de sa déchéance et de le ramasser après notre altercation avortée. J’avais sûrement un faible pour les cas désespérés, j’aimais les relever au cas où je viendrais à avoir besoin d’eux plus tard. Mon âme charitable me mènerait sûrement à ma perte. C’était presque ridicule, dit comme ça, même moi j’avais du mal à y croire. Mais ce n’était pas le sujet. Si je me trouvais à parcourir les couloirs de l’aile ouest, c’était parce que je voulais mettre les choses au point avec cet imbécile. Il ne pouvait pas m’entraîner dans un recoin pour m’embrasser sauvagement et ensuite m’éviter comme la peste, juste parce qu’il n’assumait pas ce qu’il avait fait sous l’emprise de l’alcool. S’il ne savait pas se maîtriser quand son inconscient se manifestait, soit il jouait le jeu jusqu’au bout, soit il arrêtait de boire. Parce qu’il était évident que de nos jours, jouer à ces jeux dangereux étaient plus sérieux que ça aurait dû l’être. En effet, si je n’avais pas réellement apprécié ce baiser que nous avions échangé, j’aurais pu être un ennemi potentiel, prêt à le dénoncer auprès du roi, comme un être aux activités illicites et déviantes. Néanmoins, j’étais plutôt prompte à recommencer si l’occasion se présentait. Après tout, il n’avait pas intérêt à me trahir, puisqu’il avait lui-même lancé ce petit jeu et que je pouvais encore être le premier à pousser l’autre dans la déchéance la plus profonde. Entre les mains des bourreaux du roi.

Un sourire se glissa sur mes lèvres alors que je scannais le couloir à la recherche de ma proie. Il allait forcément passer dans le coin. Parce qu’à cette heure-ci, les élèves quittaient tous l’aile principale pour rejoindre celle de leur école respective. Alors il passerait dans ce couloir, il n’avait pas le choix. Du moins, c’était ce que je me disais, pour me rassurer, parce qu’il était hors de question que je sois venu jusqu’ici pour rien. J’avais déjà l’air bien assez stupide, planté là, à attendre. Mais, je n’avais pas le choix. Je ne pouvais décemment pas lui donner rendez-vous quelque part, même à l’abri des regards. Pour la bonne et simple raison qu’il me fuyait. Alors bien sûr, il ne serait jamais venu, c’était évident. Cependant, s’il croyait pouvoir m’échapper indéfiniment, il me connaissait mal. C’était bien trop facile comme comportement. Je n’étais pas une marionnette qu’il pouvait utiliser quand l’alcool lui paralysait l’esprit, avant de s’en débarrasser. Voilà, pourquoi j’avais pris la peine de me déplacer jusqu’à l’aile ouest. Par fierté sans doute, ou alors était-ce un plaisir malsain à provoquer une confrontation entre lui et moi. Et je savais d’avance que ça ne lui plairait pas… C'était une basse vengeance.

Agacé d’attendre, j’attrapai vivement le bras du premier élève venu, avant de le fixer intensément. « Sais-tu où je pourrais trouver Nathanaël Ruiswyck ? C’est pour une affaire urgente et de la plus haute importance… » J’en rajoutais des tonnes, pour noyer ses doutes, mais aussi pour l’obliger à me répondre. Mon impolitesse ne pourrait donc pas le pousser à ignorer ma requête, car s’il s’agissait réellement de quelque chose d’important, les conséquences pourraient sans nul doute lui retomber dessus lorsqu’il me faudrait désigner un coupable. Il ne prendrait pas un tel risque n’est-ce pas ? Je me servais agréablement de la réputation dont jouissaient les russes à Avalonya. On disait souvent que le froid nordique enserrait nos cœurs dans étau de glace. Et j’aimais croire que c’était réellement le cas. Quand bien même, cela ne serait qu’une rumeur, il était tout de même intéressant de la laisser circuler, au cas où… À contre-cœur, le jeune homme céda à ma demande, soupirant légèrement avant de prendre la parole. Ce qui eut le don de m’agacer plus que de mesure. « Il est au bout du couloir à gauche. Du moins, il était là quand j’y suis passé. » Sans même un remerciement, je le lâchai avant de m’éloigner dans la direction indiquée. À peine avais-je eu le temps de bifurquer dans le fameux couloir que je me retrouvais nez à nez avec l’intéressé. « Nathanaël… Je te cherchais justement… » Un sourire désabusé se dessina malicieusement sur mes lèvres impatientes. Cette fois-ci, il était hors de question qu’il m’échappe. Du moins, s’il ne tenait pas à nous voir nous disputer dans un lieu qui ne nous accordait aucune discrétion. « Arrête de fuir… Je sais que tu te souviens parfaitement de ce qui s’est passé et que tu ne veux surtout pas en parler, mais c’est un peu trop facile à mon goût. » Puisque je ne disposais que d’un temps limité avant qu’il ne tente de se défiler, je n’avais pas d’autre choix que d’être direct. Ce qui n’était pas pour me déplaire, au contraire. J’aimais le provoquer, ça avait quelque chose de grisant, d’exaltant même… Immobile, je m’imposais devant lui, le défiant du regard afin de lui faire comprendre que je n’étais en aucun cas prêt à céder. L’heure de la confrontation avait sonné et qu’il soit prêt ou non, il allait devoir sortir de son déni puéril. Et vite.
Keydan Z. Markovitch
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MessageSujet: Re: Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. EmptyJeu 24 Nov - 3:33

Nathaneël avait tout les efforts du monde pour éviter le jeune Keydan. Il ne savait pas réellement pourquoi. Le Russe ne l’avait pas vendu. C’était déjà une bonne chose, étrange quand même. Pourquoi se taire ? Il y avait des millions d’hypothèse possibles. Par gentillesse. Cela existait-il encore ? Parce qu’il était attiré par les hommes. Il avait une chance sur combien pour que ce soit le cas ?
Une personne proche l’était et en est morte. Donc il aurait de la pitié ? Il n’en voulait pas, trop humiliant. Pire alors : du chantage ? Jamais ! Ou encore, lui torturer l’esprit jusqu’à ce qu’il se vende lui-même. Il ferait face à un fou ? Il ne voulait donc pas se confronter à une réponse, puis aussi par honte. Il fuyait par conséquent. C’était désarçonnant. Cela lui écrasait la tête de question que s’en était insupportable. Il lui suffisait de le croiser, et le soir, il n’en dormait pas. Ces idées qu’il se faisait s’entrechoquaient dans son petit crâne et l’agitait toute la nuit. Quel dilemme quand enfin, il arrivait à taire ces voix et qu’il se revoyait l’embrasser, totalement emporté par un étrange désir. Il pouvait objectivement trouver un homme séduisant, mais de là à en être éveillé d’une certaine ardeur. C’était la première fois, alors qu’il était sobre. Il a du en côtoyer de près des hommes, mais aucun souvenir. A part un témoignage de baiser langoureux, le lendemain d’une soirée. Il devait faire plus attention. Là, l’incident était à Avalonia (en espérant que ce fut le seul) et non le monde moldu. Il connaissait tout les recoins de l’école, alors il lui était facile de le semer. Sinon, il s’arrangeait pour être entouré, ou ne pas le voir du tout. C’était obsessionnel, tant qu’il connaissait son emploi du temps sur le bout des doigts. Comme s’il avait besoin de ça : jouer à cache-cache alors qu’il devait entretenir ses relations.

Or l’école était bien trop petite et il devait s’attendre à croiser Keydan un jour ou l’autre. Il le cherchait, il le sentait à ses regards d’un bout à l’autre du couloir, avant qu’il ne déguerpisse. Il finirait par se faire coincer, à moins que par miracle, le Durmstrang abandonne. En tout cas, il ne soupçonnait pas du tout que ce serait si rapidement et ce jour là, alors qu’il ne pensait pas à lui depuis trois jours. Record en période de cours alors qu’ils ne pouvaient que se croiser.

Les cours étaient enfin finis. Encore une fois, il s’était en parti ennuyé. Cela n’avançait pas vite, ou alors il comprenait trop vite, ou c’était tout simplement l’ambiance qui l’obligeait à se déconcentrer en cours. Il ne supportait pas grand monde et on lui rendait bien, puis ces voix monotones des professeurs qu’on inflige aux élèves était vraiment la pire des tortures. Il remontait lentement à son couloir, celui de l’aile Ouest, réservé à Poudlard. Ses livres sous le bras, il s’avançait d’un pas non pas lent, mais non plus trop rapide. Rien ne l’attendait et ses devoirs, il prendrait le temps de les faire dans la soirée, quand le sommeil tardait à venir le bercer. Il s’arrêta à un moment, pour discuter avec quelqu’un qui lui demandait une aide pour les cours. Il avait déjà une bonne réputation : d’être assez assidu (ou pas) et d’être assez vif pour comprendre les cours. Il n’avait aucune envie de s’attarder et de lui faire le plus longs discours sur les forces du mal. Il lui sourit d’un bref arc ironique avant de lui demander gentiment, ou très peu, d’écrire tout ça sur papier et de venir lui amener pour qu’il potasse sur le sujet. L’étudiant d’année inférieur hocha la tête. C’est alors qu’il se retourna, faisant face à Keydan.

Son visage se figea et il rattrapa de peu ses livres qui se dérobaient sous son bras. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu d’aussi prêt et il l’avait surpris à arriver dans son dos ainsi. Son expression ne dura que quelques secondes, avant qu’il ne se ferme comme une pierre froide, presque autant que le cœur des Durmstrang. Impassible, bientôt son sourcil droit glissa près de son œil, avec des reproches qui émanait de tout les traits de son visage. Les dents serrés, il siffla tel un serpent.

_ Tu vas fermer ta gueule, sobriquet, et ajouta plus fort, t’emporte pas de cette boutade. Ce n’était qu’une farce, de mauvais goût certes, mais franchement… Etre brisé pour si peu.

Il jeta quelques regards, à gauche, à droite, pour voir si quelques oreilles indiscrètes les espionnaient et si oui, avalait son mensonge. Il hésitait, face à Keydan, qui le dépassait presque d’une tête et légèrement imposant. Il souriait toujours aussi jaune, statique. Oui, il y avait quelques têtes qui convergeaient vers eux, mais qui ne leur portaient pas plus d’intérêt que de voir deux beaux jeunes hommes se parler, ou encore, pouvoir dire qu’on avait vu celui-ci avec celui là.

Il avait presque envie de tourner les talons et s’enfuir à nouveau en courant. Ce serait bien ridicule, surtout qu’il avait un mur dans le dos. Il n’avait pas tord le jeune russe dans le fond. Autant qu’on en parle. Il lui choppa sèchement le bras et le traina plus loin. Il y avait trop de monde. Il s’enfonça dans les couloirs, se demandant s’il y avait vraiment des endroits assez tranquille. Il revint sur ses pas, et fit encore volte de face. Face à un mur, il se concentra autant qu’il le put. Le baiser ! Fichu baiser qui le hantait, et ses questions, innombrables questions, puis les tendres lèvres de Keydan sur les siennes. Sans parler qu’il se retournait sans cesse pour vérifier que personne ne les observait. Sa poigne était toujours fermement close sur son bras. Une porte s’imposa. Il l’ouvrit rapidement et y jeta le russe sans ménagement. Il y pénétra à son tour, la tête baissée, se pinçant l’arrête du nez.

_T’es devenu idiot ou c’est congénital ? Parler de ça comme ça ! Bon tu veux quoi ? Me faire chanter ? Trouve quelqu’un d’autre. Je préfère encore que tu me mouchardes ! Au moins j’aurais perpétué la coutume de famille… Crever à cause d’une connerie…

C’est alors qu’il releva ses yeux bleus pour les planté dans ceux aussi cristallin de Keydan. Mais étrangement, il quitta vite son attention du russe, se penchant sur le côté, le poussant légèrement à l’écart du revers de son bras. Une chambre. Il venait de faire apparaitre une chambre … Pourquoi ? Son visage se décomposa. Telle une girouette, il fixa de nouveau Keydan, mais son visage ravagé d’une expression ébaubie, presque effrayé.
Nathanaël S. Ruiswyck
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MessageSujet: Re: Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. EmptyMer 30 Nov - 2:53

Apparemment, il avait été plutôt surpris de me voir. Peut-être se sentait-il à l’abri dans l’aile de Poudlard. Et il était vrai que je n’y mettais que rarement les pieds. Mais il ne m’avait pas vraiment laissé le choix… En effet, puisqu’il se dérobait dès que nos chemins étaient sur le point de se croiser, je n’avais pas eu d’autre choix que de le piéger sur son propre terrain. Heureusement, il n’avait pas eu le loisir de me voir arriver de loin et donc de s’enfuir avant que je ne puisse lui parler. Cependant, il pouvait encore choisir de fuir, sans même me répondre. Mais c’était risqué… Je pouvais parler plus fort afin que tout le monde s’aperçoive que nous étions en train de nous quereller. Par la suite, chacun n’aurait plus qu’à imaginer quelle était la raison de notre discorde. Et je ne pensais pas qu’il veuille les laisser deviner quoi que ce soit à notre sujet. Surtout lorsque l’on savait que la véritable raison de nos disputes n’était autre qu’un baiser langoureux pour lequel nous aurions mérité – selon les règles du Roi – d’être torturés. « Tu vas fermer ta gueule, sobriquet. » Il était évident que la perspective d’être démasqué le rendait plutôt désagréable à mon égard, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que derrière sa haine, il devait m’en vouloir de l’avoir attirer, ce soir-là, au point qu’il ait eu envie de m’embrasser. Et comme pour me prouver son malaise, il haussa le ton. « t’emporte pas de cette boutade. Ce n’était qu’une farce, de mauvais goût certes, mais franchement… Etre brisé pour si peu. » Ben voyons, il voulait me faire croire qu’il s’amusait à embrasser des hommes, sous l’emprise de l’alcool, juste pour leur jouer un mauvais tour. C’était tout de même difficile à croire… Qui aurait pu se mettre en danger, juste pour se moquer de quelqu’un ? Personne ne risquait sa peau pour une simple blague. Surtout qu’avant cette rencontre pour le moins étrange, nous ne nous connaissions pas. Alors pourquoi aurait-il voulu s’en prendre à moi ? Certes, nous nous étions brièvement disputés, mais par la suite, je l’avais relevé afin de l’aider à marcher jusqu’au château. Et vu l’état dans lequel il se trouvait, je doutais fortement qu’il ait pu mettre au point le moindre plan, aussi basique soit-il. D’ailleurs, il était plutôt en état de céder à la pulsion la plus gênante qui soit. Et c’était exactement ce qu’il avait fait, j’en étais certain.

En apparence, il semblait maîtriser la situation, il souriait comme s’il était réellement en train de se moquer de moi, un simple sang impur, un sang mirage. Mais je savais pertinemment qu’il essayait juste de garder une contenance, parce qu’on nous regardait. Je pouvais le sentir grâce à mon pouvoir d’empathie, c’était vraiment très utile pour parvenir à cerner le comportement des personnes qui se trouvaient à proximité. Néanmoins, ce n’était pas non plus infaillible et cela ne me permettait pas d’anticiper ce qui allait se passer ensuite et le brusque changement de comportement du serpentard me prit par surprise. En effet, lorsqu’il s’empara de mon bras, m’entraînant à sa suite, je fus incapable de réagir avec cohérence et par conséquent, je me contentai de le suivre, bêtement. Où est-ce qu’il comptait m’amener ? Je n’étais même pas certain qu’il y ait un seul coin tranquille dans les parages alors ça ne servait à rien de s’éloigner de la sorte puisque, où qu’on aille, il y aurait toujours des oreilles indiscrètes susceptibles de nous entendre. Du moins, c’était ce que je croyais… Et je commençais même à me demander s’il n’était pas devenu complètement fou, lorsqu’il entreprit de faire demi-tour à deux reprises, me faisait même sursauter lorsqu’il fit volte-face pour la seconde fois. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Avait-il toujours été ainsi ou était-ce le stress qui lui montait à la tête ? Par merlin, ce n’était qu’un baiser après tout et de simples explications auraient suffi à tourner la page. Je voulais qu’il cesse de se comporter comme un gamin, voilà tout. Mais je n’étais certainement pas là pour lui demander de m’en offrir davantage. Bien que, après mûre réflexion, je n’aurais pas été contre.
Soudain, une porte apparut dans le mur devant lequel Nathanaël avait entrepris de faire les cent pas. Savait-il qu’elle allait finir par se manifester de cette façon, alors que quelques secondes auparavant, il n’y avait qu’un mur sans prétention ? Avant que je n’ai eu le temps de lui poser la question, cet imbécile ouvrit la porte me jeta dans la salle magique, comme si je n’étais qu’un vulgaire objet. En temps normal, j’aurais sûrement répliqué avec une remarque cinglante, mais pour être honnête, j’étais bien trop amusé par la situation pour m’énerver. Et puis, son comportement m’intriguait, j’avais de plus en plus de mal à comprendre l’état dans lequel il se mettait, alors que je ne l’avais pas dénoncé. Je cherchais simplement à lui parler et ça semblait le paniquer plus que de mesure. Devais-je en conclure qu’il aimait vraiment les hommes, ou avait-il peur que je le pense, à tort ? Quelque soit la véritable raison, le voir s’inquiéter à ce point me donnait envie de pousser le vice un peu plus loin encore…

« T’es devenu idiot ou c’est congénital ? Parler de ça comme ça ! Bon tu veux quoi ? Me faire chanter ? Trouve quelqu’un d’autre. Je préfère encore que tu me mouchardes ! Au moins j’aurais perpétué la coutume de famille… Crever à cause d’une connerie… » Un sourire vint étirer mes lèvres alors qu’il relevait les yeux vers moi, comme s’il cherchait à y trouver la réponse avant même que je n’ai pu la lui donner. Cependant, il oublia bien vite son questionnement… Quelque chose semblait avoir complètement détourné son attention. Surpris, je suivis son regard et pour la première fois depuis que nous étions entrés, je portai de l’intérêt à la pièce où nous nous trouvions. C’était une chambre ! Pourquoi m’avait-il emmené dans une chambre ?! Quel message devais-je y voir exactement ? C’était de plus en plus bizarre… Intrigué, je me tournai à nouveau vers le serpentard. « Je te ferai remarquer que je n’ai nullement mentionné le baiser… A aucun moment, je n’ai laissé d’indice sur la nature de notre conversation. En fait, seule ta réaction avait quelque chose de douteux… » Lui laissant quelques secondes pour méditer sur ma remarque, je m’avançai dans la pièce. Rien à dire, c’était une belle chambre. Spacieuse, luxueuse… Elle avait même quelque chose de sensuel, même si je n’aurais pas vraiment su dire d’où me venait cette sensation. Mais avant que je n’ai pu le réaliser, mes doigts caressaient déjà les draps soyeux qui recouvraient le lit. Ils étaient si doux que j’aurais été incapable de dire avec certitude comment ils avaient été fait, ni quelle était cette étrange matière. « Et pour ta gouverne, je ne désire rien de spécial. Juste une explication cohérente pour ce comportement puéril qui te pousse à me fuir comme si j’étais contagieux… Si j’avais voulu te faire chanter, il y a longtemps que je t’aurais dit comment acheter mon silence. » Avec nonchalance, je me détournai du lit, afin de lui faire face, le détaillant de la tête aux pieds, comme si je n’avais pas encore eu l’occasion de l’observer convenablement. Et peut-être était-ce le cas justement. Mais quoi qu’il en soit, j’aimais ce que je voyais, ce qu’il dégageait derrière ce caractère d’enfant gâté. S’il n’avait pas été si désagréable avec moi depuis qu’il m’avait entraîné dans ce recoin pour m’embrasser férocement, j’aurais sûrement apprécié davantage encore l’opportunité qui s’offrait à moi en me retrouvant seul avec lui, dans une pièce si… intime. D’ailleurs, c’était moi où il faisait vraiment chaud ici ? À cette pensée, mon regard se tourna vers les deux immenses cheminées qui trônaient de part et d’autre de la pièce, dégageant ainsi une chaleur suffocante dans l’ensemble de la pièce.

Peu habitué à avoir aussi chaud, je n’hésitai pas une seconde avant de retirer ma robe de sorcier ainsi que le haut que je portais dessous, jusqu’à me retrouver torse nu, sans en éprouver la moindre gêne. Après tout, il ne serait pas le premier à me voir si peu vêtu et ce n’était pas pour me déplaire. J’avais même hâte de voir sa réaction, m’attendant à le voir s’offusquer devant une telle familiarité. Alors qu’il avait été le premier à se rapprocher de manière indécente. « Pourquoi est-ce qu’il fait si chaud ici ? Tu viens d’un pays tropical et tu as décidé de me torturer à m’emmenant dans une pièce où je finirai par me dessécher ? » J’avais laissé mes vêtements tomber sur le sol, sans même me préoccuper de l’état dans lequel je pourrais les récupérer lorsque nous sortirions de ce lieu étrange. Tout ce qui m’intéressait à cet instant, c’était la raison pour laquelle il m’avait entraîné ici, après s’être appliqué à m’éviter pendant si longtemps. Lentement, je m’approchai à nouveau de lui, sans le quitter des yeux, ne m’arrêtant que lorsque je ne fus plus qu’à quelques centimètres de lui. Un sourire malicieux se glissa alors au coin de mes lèvres. « Dis-moi… Pourquoi est-ce que tu m’as emmené dans cette chambre ? » Après tout, il aurait pu choisir n’importe quel autre lieu, tout aussi discret. Mais ce n’était pas un salon chic et luxueux qu’il m’avait entraîné en me tenant fermement par le bras, mais dans un lieu sensuel entièrement dédié aux plaisirs charnels. Et bien que cette idée ne me déplaise pas, au contraire, elle me laissait perplexe. Peut-être parce qu’il avait vraiment l’air surpris et gêné de se retrouver ici, avec moi, alors que c’était lui qui avait mené la danse, depuis le début.
Keydan Z. Markovitch
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MessageSujet: Re: Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. EmptyMer 30 Nov - 22:23

Nathanaël laissait tout le plaisir à Keydan de parler. Il fallait dire que le jeune serpentard avait la gorge noué, quelque peu bloqué. Il ne savait que dire, par quel bout commencer. Puis cette chambre. Cela le mettait si mal à l'aise. Pourquoi ? Il ne cessait de répéter ce mot dans son esprit, résonnant dans chaque coin de sa tête. C'était moche. Il avait le chic pour se mettre dans de ces situations, surtout avec Keydan, le reste, il gérait plutôt bien, quoi que, à croire qu'une entité supérieur s'amusait à tester son sang froid. Là, cette entité était très mesquine et vile.

Le jeune homme s'approchait du lit, comme intrigué. Du moins, il l'était autant que Nathanaël, face à un russe qui n'avait pas l'air plus gêné que cela à se trouver dans une chambre, aussi... Suave... Quelle horreur, on aurait la chambre d'hôte pour couple fraichement marié, la salle caché d'un lord pour ses maîtresses, la scène du marquis de Sade. Il frissonna légèrement, ne sachant si c'est par agacement, ou autre chose, mais pas par le froid, à en voir les deux grands âtre qui faisait danser les flammes. Keydan se tourna face à lui, faisant presque sursauter Nathanaël de ses yeux céruléens. Il fronça les sourcils, alors que ses dents grinçait, répliquant, juste après avoir parlé de la chaleur de la chambre.

- Non, tu aurais pu me faire chanter plus tard, juste attendre que je sois fou ! J'en sais rien, il y a plein de raison, mais moi, tu devrais comprendre ... Il n'y a pas milles hypothèse à mon attitude. J'ai honte de la connerie que j'ai fais et à l'idée de te voir, je dois assumer, j'ai peur des conneries que tu pourrais faire avec cet incident. Oui, car c'est un incident ! J'aurais pu embrasser un arbre, ou toi, quelle différence ! C'est tout. Point. C'est toi qui est puéril pour ne pas comprendre, à moins que, laissa t-il une pause dans son discours, affûtant son regard. Ca n'a pas l'air de te choquer qu'on t'ai embrassé et tu comprends pas pourquoi je fuis. J'y suis, ajouta t-il en faisant les cents pas. Tu en fais parti ... C'est ça ! Sinon, t'es vraiment une bonne poire, bien trop gentille... Car je ne vois aucune autre raison face à ton attitude et ton étonnement, hurla t-il pour finir, régit par le stress et l'agacement.

C'est alors qu'il arrêta de faire trois pas, tourner les talons, en faire trois autre et répéter l'action ainsi, de suite. Il fronça de nouveau les sourcils, après avoir longuement écarquillé les yeux. Il fixa Keydan, qui avait déjà enlever sa robe de sorcier et qui s'apprêtait à retirer encore quelques bouts de tissus qui couvrait son corps immense. Il avait réussi à le figer sur place. Puis il finit par plisser les yeux, tel un chat arrogant et agacé par dessus tout. Les Durmstrang, toujours dans le besoin de s'exhiber par n'importe quelle vanité, mais surtout leurs prouesses physique. Il serrait et desserrait ses doigts contre sa paume. La tête était bien basse. Il se redressa, faisant presque un bond en arrière, face au jeune russe bien trop près de lui et trop peu vêtu. Ses yeux se perdirent un instant sur son torse finement dessiné et les quelques tatouages à son bras. Il avait reculé d'un pas, son torse qui penchait largement en arrière et il le contourna pour s'éloigner de lui.

- Hey ! Mais quelque chose ne va pas dans ta tête ? Rhabille toi Nom de nom, rouspéta t-il, se baissant pour attraper le haut de Keydan et le lui lancer au visage. Je sais que vous êtes froid comme la glace, mais te fous pas de moi ! Je constate, t'es complètement et totalement attiré par les hommes ! Avoue le, de toute façon, pourquoi te cacher ? Si tu plonges, je plonges. Je suis pas encore suicidaire je te rassure... Et surtout, t'avise pas de m'approcher ! Je suis pas comme toi moi ! Puis, une chambre....

Il se tourna, comme un girouette dans la pièce, sortant sa baguette pour calmer le feu qui commençait aussi à le faire bouillir. Il étudia longuement la chambre, dans les moindres recoins, avant de se plaquer les mains sur les visages, les laissant glisser et tirer sur sa peau. Il lâcha un grognement.

- Ecoute, dans la "panique", mima t-il les guillemets, [color:f9cd=indigode par ton manque de discrétion, j'aurais pu entrer dans un cagibi ou une chambre, c'est pareil, comme toi et un arbre, okay ?! le fusilla t-il du regard. ]Et je ... C'est la salle sur demande ... Je ne sais pas pourquoi j'ai eu une chambre. Tu sais, la magie est fourbe et j'étais si pressé, que j'ai fais apparaitre ... ça, fit-il avec une pointe de dégout. Te fais tellement pas d'idée pauvre vieux, je devais être pressé de regagner la mienne...

Ses excuses n'expliquaient par contre pas l'ambiance si romantique, sensuel et calfeutrée. Il le fixa et essayait presque de le tuer de ses yeux d'un vert virant parfois au noisette. Il lui fit signe d'enfiler son t-shirt. Il passa de l'autre côté du lit, séparant les deux protagonistes. Il s'était assit sur le bord, sortant un tout petit flacon de sa poche, en verre avec un bouchon de liège usé, dont une partie manquait sur le haut. Il l'ouvrit, où il y avait un petit peu de liquide cristallin à l'intérieur. Un légère fumée parme en sortit et s'infiltra dans ses narines. Il inspira fortement, la bouche entrouverte, stoppa sa respiration un instant et relâcha tout, comme les muscles de son corps qui s'écoula sur le matelas. Cette drogue du monde magique, avait tendance à faire tourner votre tête de façon colossale rien qu'à la première bouffé. Ensuite, l'effet se calmait, pour venir vous détendre, et comme l'alcool ou le cannabis, enlever quelques inhibitions. Le but de cette prise n'était pas là, mais de calmer son esprit qui ne supportait pas que tout lui échappe. Il sentait la situation l'oppresser d'une force effrayante.

Il était encore dos à lui, s'étant lentement relevé, après s'être pincer l'arrête du nez. Appuyé sur le bord du lit, il se releva, les jambes flageolante. Il se rapprocha du jeune homme, lui tournant autour. Ses mains étaient derrière son dos, le menton levé, pensif. Il avait encore plus chaud, maintenant l'esprit nébuleux. Il pencha la tête, comme maniée par la réflexion.

- Enfaite, c'est toi qui est idiot... Pourquoi tu me harcèles pour comprendre ma réaction ? Tu cherches quoi enfaite ? Si ce n'est pas acheter ton silence hein ! J'aurais trouvé normal que toi à ma place, tu te mettes à fuir. T'es peut-être déjà plus suicidaire que moi. Mais bon, tu as eu raison, fallait bien en parler. Tu es content ? J'ai répondu à tes attentes ? Tu sais pourquoi je te fuyais, m'étant vendu comme une merde par l'angoisse... Tu sais que c'était une connerie, car je n'étais pas maître de moi. On a finit non ?

Il retira lentement sa cape de sorcier, laissant découvrir une tenue basique : un jean serré, un gilet de barman et une chemise, le tout mariant l'indigo et le noir. Il déboutonna avec la même nonchalance ses manches, avant de les replier jusqu'à son coude. Il n'avait cessé de danser autour du russe. Les mains qui tiraient ses cheveux en arrière, il ralentit derrière lui, le bout de ses doigts qui effleurait son dos. Juste un pied sur la droite et voilà qu'il était tout contre lui, les mains sur ses hanches, décidément nues. L'empoignant avec fermeté, il laissa ses doigts glisser devant lui, sur son torse, redescendant sur son ventre, puis alors, il lui arracha la baguette de sa poche, la lançant sur le lit.

- Tu me permets de te retirer ça, rit-il jaune, avant de se remettre face à lui. On sera plus à l'aise. C'est ça que tu cherches non ? Quoi d'autre, à moins que tu sois simple d'esprit.

La paume de sa main épousa parfaitement les traits entre ses pectoraux et il le fit reculer, le bout de son pied tapant sur le sien pour lui faire perdre l'équilibre. Ce fut rapide. En une seconde, Keydan était en travers sur le lit, Nathanaël, à quatre patte au dessus de lui, une main ferme sur son cou, le doux bruit de sa baguette en bois qui roulait sur le carrelage. L'étreinte de ses doigts sur le cou sensuel et musclé du russe, se refermait encore et encore. Les yeux de Nathanaël était froid et sec.


- Je n'ai pas pour habitude de le faire moi même. Je n'aime pas me salir les mains. J'ai des sbires pour ça, ajouta t-il, dégainant sa baguette pour la pointé sur le visage de Keydan. Ecoute moi bien. Je veux qu'on soit sûr que t'obtiendra rien de moi, quoi qu'il arrive. Je ne suis pas non plus ce que tu crois, qu'on soit clair ! Finalement, c'était une très bonne idée de parler. On va mettre les choses au clair avant que je ne te laisse partir. Vend moi, si par miracle t'arrive à te disculper, je m'en moque, sache que je n'ai pas peur de mourir aussi honteusement, c'est inscrit dans mes veines. De deux, jamais, ô grand jamais je ne recommencerai cette erreur. L'humain est-il si faible pour se nourrir d'espoir. A quoi s'attendre avec moi, je suis déjà bien sali, pas besoin de toi...

Il serra sèchement sa main, l'enfonçant légèrement plus dans le matelas. Il ne le quittait pas des yeux, ses yeux magnifiques, envoutants. Il eut quand même de la chance d'avoir abusé d'un jeune homme aussi charmant, il aurait pu avoir légèrement pire. C'est alors qu'il baissa sa garde, se trahissant lui même. Cela ne dura qu'une fraction de seconde, son attention qui se porta sur le corps à demi-nu de Keydan, avant de le fusiller à nouveau.
Nathanaël S. Ruiswyck
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MessageSujet: Re: Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. Nath & Key ☆ Just don't deny it, and deal with it. EmptyMar 6 Déc - 16:50

Dans l’attente d’une explication de la part de Nathanaël, je ne le quittais pas des yeux, un léger sourire flottant sur mes lèvres. « Non, tu aurais pu me faire chanter plus tard, juste attendre que je sois fou ! J'en sais rien, il y a plein de raison, mais moi, tu devrais comprendre ... Il n'y a pas milles hypothèse à mon attitude. J'ai honte de la connerie que j'ai fais et à l'idée de te voir, je dois assumer, j'ai peur des conneries que tu pourrais faire avec cet incident. Oui, car c'est un incident ! J'aurais pu embrasser un arbre, ou toi, quelle différence ! C'est tout. Point. C'est toi qui est puéril pour ne pas comprendre, à moins que… » À moins que quoi ? Il me fixait de son regard perçant comme si j’étais le coupable. Or c’était lui qui avait dérapé, et il aurait été stupide de me jeter la pierre, pusiqu’il tomberait avec moi. « Ca n'a pas l'air de te choquer qu'on t'ai embrassé et tu comprends pas pourquoi je fuis. J'y suis… » Il se mit à faire les cent pas et la situation me parut de plus en plus comique. Pourtant, je me retins de rire, attendant la suite avec un semblant de patience. « Tu en fais parti ... C'est ça ! Sinon, t'es vraiment une bonne poire, bien trop gentille... Car je ne vois aucune autre raison face à ton attitude et ton étonnement. » Arquant un sourcil, je l’observai longuement, hésitant à lui dire clairement que si je n’avais pas été homosexuel, je ne l’aurais pas laissé m’embrasser. Pire encore, je l’aurais repoussé en l’insultant avant d’aller le dénoncer. Parce que jusqu’à preuve du contraire, c’était lui qui était ivre, pas moi… Alors j’étais plus que surpris de constater qu’il lui avait fallu tant de temps pour comprendre que j’étais exclusivement attiré par les mecs. C’était presque risible. Mais je restais muet, le laissant se remettre de sa grande découverte, alors que pour ma part, j’étais mi-amusé, mi-blasé. Je sentais toujours son regard sur moi alors qu’il n’arrêtait pas de tourner les talons, fronçant les sourcils, n’appréciant visiblement pas ma nudité. Cette réaction si pudique m’amusa encore plus. A croire qu’il refoulait une affection toute particulière pour les hommes, qui ne se dévoilait que sous l’influence de l’alcool. Sinon, pourquoi était-il si gêné ? Il avait beau faire un bond en arrière, mettre de la distance, je voyais bien qu’il me regardait. Bien sûr, c’était peut-être par défis, ou par curiosité, mais tout de même, pour l’hétéro effarouché qu’il feignait être, ce n’était pas vraiment crédible. Même lorsqu’il me contourna pour s’éloigner. Après tout, ça ressemblait un peu à une fuite.

« Hey ! Mais quelque chose ne va pas dans ta tête ? Rhabille toi Nom de nom. » Il se baissa pour ramasser mon haut avant de l’envoyer, comme si son geste allait me convaincre qu’il valait mieux que je suffoque sous la chaleur pour son bon plaisir. Il pouvait toujours rêver… « Je sais que vous êtes froid comme la glace, mais te fous pas de moi ! Je constate, t'es complètement et totalement attiré par les hommes ! Avoue le, de toute façon, pourquoi te cacher ? Si tu plonges, je plonges. Je suis pas encore suicidaire je te rassure... Et surtout, t'avise pas de m'approcher ! Je suis pas comme toi moi ! Puis, une chambre.... » Comme il était mignon… Il était effrayé à l’idée de se retrouver seul dans une chambre avec un homosexuel dénudé. C’était vraiment de plus en plus étrange. S’il était vraiment celui qu’il prétendait être, il n’aurait pas aussi peur que je le prenne pour l’un des miens, en quelque sorte. Alors qu’au fond, s’il voulait à ce point rester fermé face à son geste et nié qu’il l’avait désiré, que l’alcool ne faisait pas tout, je passerais mon chemin. Parce que je n’avais pas vraiment de temps à perdre avec ça. Par conséquent, j’ignorais ses tentatives pour baisser la température de la pièce, tandis qu’il semblait encore fulminer. Un grognement me confirma ce que j’avais déjà deviné, pourtant, je ne me tournai à nouveau vers lui que lorsqu’il reprit la parole. « Ecoute, dans la "panique" » Il mima des guillemets alors que je soupirai, m’attendant déjà à des explications foireuses de sa part alors que j’avais compris le topo, il n’assumait pas et il était loin d’être le premier dans le genre. « par ton manque de discrétion, j'aurais pu entrer dans un cagibi ou une chambre, c'est pareil, comme toi et un arbre, okay ?! Et je ... C'est la salle sur demande ... Je ne sais pas pourquoi j'ai eu une chambre. Tu sais, la magie est fourbe et j'étais si pressé, que j'ai fais apparaitre ... ça. » La pièce ne lui inspirait que du dégoût et pourtant, on m’avait parlé de la salle sur demande et je savais parfaitement qu’elle ne faisait apparaître que ce que l’on désirait ou ce dont on avait besoin. Alors il pouvait dire ce qu’il voulait mais la salle avait jugé que son désir était de se retrouver ici avec moi. Le fait qu’il le regrette ou qu’il le nie ne changerait rien à ça. « Te fais tellement pas d'idée pauvre vieux, je devais être pressé de regagner la mienne... » Dans ce cas cette chambre était une copie de la sienne ? J’en doutais… Donc ce n’était pas à sa chambre qu’il pensait.

Son regard assassin ne me faisait ni chaud, ni froid. En fait, il me confortait dans mon idée. Parce que sa colère n’était que le reflet de sa culpabilité et il ne supportait pas l’idée que j’ai découvert ce qu’il me cachait. C’était ridicule ! Il savait que j’étais homosexuel, alors de quoi avait-il si peur ? Le Roi ne l’entendrait pas ici et ce n’était sûrement pas moi qui allais dire quoi que ce soit. Surtout que le mal était déjà fait… Alors il pouvait arrêter d’insister pour que je remette mon tee-shirt, ce n’était pas ses gestes frénétiques qui me feraient changer d’avis, je ne faisais rien de mal et être torse nu n’était pas quelque chose de si révoltant, il exagérait… « C’est vraiment stupide… Il t’a fallu tout ce temps pour comprendre que j’aime les hommes alors que si ce n’était pas le cas, je t’aurais repoussé et frappé le soir où tu m’as embrassé. Ne sois pas si naïf ! Et je t’en prie, si tu es si hétéro que ça, me voir torse nu ne devrait te poser aucun problème. Mes camarades de maison de s’en sont jamais plaints, c’est ce qu’on appelle les joies de la vie en communauté. Pour ce qui est de la salle sur demande, on m’en a parlé et crois-moi elle nous donne seulement ce qu’on désire alors, à moins que ceci ne soit ta chambre, je pense tout de même que c’est un peu louche pour un simple hasard. Ouvre les yeux ! On dirait la salle des plaisirs d’un bordel… » Je lui souris, à la fois excédé et moqueur, tandis qu’à présent, il s’était assis, de l’autre côté du lit, comme s’il s’agissait d’une barrière suffisante entre nous. Mais si ça le rassurait, tant mieux pour lui. Ça m’importait peu, je ne comptais pas le violer ou une autre connerie du genre, de toute façon. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il sorte une fiole afin d’en respirer l’étrange fumée qui s’en dégageait. Etait-ce une potion un peu spéciale ? Par exemple, une de celles qui ressemblaient à s’y méprendre à des drogues moldues ? A voir la façon dont il était écroulé sur le lit, je ne pouvais pas vraiment douté d’avoir vu juste… Mais pourquoi se droguait-il maintenant ? Ne réalisait-il pas que ça augmentait les soupçons que je nourrissais déjà à l’égard de sa prétendue sexualité ?
À nouveau debout au bord du lit, Nathanaël ne semblait pas vraiment en forme, comme si cette drogue l’avait affaibli et ça ne me rassurait pas vraiment. Pourtant, je le laissai se rapprocher de moi et me tourner autour, comme si je n’avais rien vu de son petit manège mais ce n’était qu’une mise en scène, en réalité, aucun détail ne m’avait échappé. « Enfaite, c'est toi qui est idiot... Pourquoi tu me harcèles pour comprendre ma réaction ? Tu cherches quoi enfaite ? Si ce n'est pas acheter ton silence hein ! J'aurais trouvé normal que toi à ma place, tu te mettes à fuir. T'es peut-être déjà plus suicidaire que moi. Mais bon, tu as eu raison, fallait bien en parler. Tu es content ? J'ai répondu à tes attentes ? Tu sais pourquoi je te fuyais, m'étant vendu comme une merde par l'angoisse... Tu sais que c'était une connerie, car je n'étais pas maître de moi. On a finit non ? » Ah bon, nous avions déjà fini ? Alors pourquoi retirait-il sa cape de sorcier s’il comptait vraiment sortir d’ici ? Ce type n’avait vraiment aucune logique, c’était effarant… Et voilà que maintenant il remontait ses manches, comme si de rien n’était. De mon côté, je feignais la décontraction et le désintérêt le plus complet et pourtant, il m’intriguait en changeant ainsi brusquement de comportement. Ses doigts effleurèrent soudainement mon dos, m’arrachant des frissons alors qu’il se collait à présent contre moi. Que cherchait-il encore ? S’était-il drogué pour se donner une excuse s’il venait à flirter à nouveau avec moi ? C’était vraiment trop tordu, limite malsain même… Mais j’avais le plus grand mal à réfléchir alors ses mains étaient sur mes hanches, avant de dériver vers mon torse, puis mon ventre. J’étais tendu sous le désir que ses caresses éveillaient en moi et je commençais sérieusement à me demander ce qui lui passait encore par la tête… Ce doute s’intensifia lorsqu’il me déroba furtivement ma baguette avant de la jeter sur le lit. « Tu me permets de te retirer ça. » Son rire sonnait faux lorsqu’il vint se mettre en face de moi. « On sera plus à l'aise. C'est ça que tu cherches non ? Quoi d'autre, à moins que tu sois simple d'esprit. » Le simple d’esprit dans cette pièce, ce n’était pas moi. Et je n’étais pas sûr de vouloir être plus à l’aise comme il le disait… Son comportement était tellement étrange, ça ne me mettait pas vraiment en confiance. Intrigué, je le vis poser ses mains sur mes pectoraux afin de me pousser vers le lit jusqu’à ce que je bascule et me retrouve allongé sur le matelas moelleux. Au-dessus de moi, Nath me surplombait, installé à quatre pattes dans une position douteuse. Du moins, c’était ce que je croyais, avant que ses mains ne se referment brutalement autour de mon cou, m’arrachant un grognement de douleur. La pression sur ma chair était insupportable et l’air avait de plus en plus de mal à passer… Affolé, je me débattis, cherchant un moyen de me sortir de ce cauchemar, tandis que le serpentard, fier de son attaque perfide me dardait de ses yeux tranchants.

« Je n'ai pas pour habitude de le faire moi même. Je n'aime pas me salir les mains. J'ai des sbires pour ça. » Quel ignoble vermine, j’aurais voulu le tuer… Mais ma baguette était tombée sur le sol alors que Nathanaël s’était emparé de la sienne pour me menacer avec. J’étais impuissant et fou de rage. « Ecoute moi bien. Je veux qu'on soit sûr que t'obtiendra rien de moi, quoi qu'il arrive. Je ne suis pas non plus ce que tu crois, qu'on soit clair ! Finalement, c'était une très bonne idée de parler. On va mettre les choses au clair avant que je ne te laisse partir. Vend moi, si par miracle t'arrive à te disculper, je m'en moque, sache que je n'ai pas peur de mourir aussi honteusement, c'est inscrit dans mes veines. De deux, jamais, ô grand jamais je ne recommencerai cette erreur. L'humain est-il si faible pour se nourrir d'espoir. A quoi s'attendre avec moi, je suis déjà bien sali, pas besoin de toi... » Sali ?! C’est moi qui étais sali par ses lèvres venimeuses, par ses mains fourbes et viles qui meurtrissaient ma gorge, me faisant manquer d’air. Je luttais pour ne pas m’évanouir, aux portes de la mort,parce que ça donnerait trop satisfaction à un pourri qui m’embrassait pour mieux me menacer ensuite. Mais bon sang, je ne lui avais rien demandé moi ! Profitant d’un moment d’inattention de sa part, je lui balançais un coup de genoux dans les parties intimes avant de le repousser violemment sur le lit. Enfin libre, je roulais sur le côté afin de m’écrouler sur le sol comme un moins que rien. Mais au moins, je pus récupérer ma baguette, toussant comme un damné, tandis que l’air rentrait à nouveau douloureusement dans mes poumons. Encore faible, je dardai ma baguette sur le serpentard, alors que mes yeux, rougis par la douleur le menaçaient avec fougue. « Ne m’approche plus jamais ! Jamais, tu m’entends ?! Tu as un sérieux problème… St Mangouste aurait du te garder entre ses murs… Je ne t’ai rien demandé. A aucun moment, tu n’as attiré mon attention et franchement, je me serais bien passé d’être la victime de tes débordements de folies. Parce que je me fous de savoir ce que tu es ou ce que tu n’es pas, d’accord ?! Tant que tu restes loin de moi… Pour ma part, je sais qui je suis et je n’ai pas peur. Je ne te dénoncerai pas, simplement parce que je ne suis pas prêt à trahir la seule cause que je défends, juste pour me venger, mais crois-moi, je ne te laisserai pas te servir de moi pour tes manœuvres sadiques. Tu ne sais vraiment pas à qui tu te frottes… » Ma voix était encore roque à cause de l’étau dans lequel il avait écrasé ma gorge, mais je n’en perdais aucune crédibilité. Parce que la colère surpassait de loin la douleur. « Expelliarmus ! » Mon sort frappa sa baguette de plein fouet, le faisant basculer sous le contre-coup, alors que j’en profitais pour la récupérer. À présent, j’avais l’avantage et je comptais bien en profiter. « Maintenant, tu ne bouges pas et je vais récupérer mes affaires pour sortir de ce lieu de débauche malsain que tu ne parviens pas à assumer. Fais-y ce que tu veux, mais sans moi. Ça ne m’intéresse pas. J’ai beau aimé les hommes, j’ai du goût et tu n’en feras jamais parti… » Physiquement, il m’avait plu, mais ça s’arrêtait là. Il s’était joué de moi, et je n’étais pas prêt de l’oublier, par conséquent, je ne voulais même plus qu’il m’approche… Je me redressai avec difficulté afin de ramasser mon haut et ma robe de sorcier avant de m’arrêter pour reprendre mon souffle. Des points noirs dansaient devant mes yeux et soudain, je sentis mes jambes se dérober sous mon poids, alors que je m’évanouissais sans pouvoir lutter contre la faiblesse qui s’emparait de moi. Je m’étais relevé bien trop vite et mon corps ne l’avait pas supporté, il manquait encore trop d’oxygène. Quel imbécile !
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