En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout.

A 19 ans je commence un journal intime, c’est pathétique non? Enfin mieux vaut tard que jamais. Peut-être devrais-je d’abord me présenter ? Sans doute! Je m’appelle Lucy, je suis née en France, d’une mère Roumaine et d’un père Français. Ma mère était une vélane, elle commença sa vie dans un état slave, bien vite elle partit avec une bande de vélane jusqu’à la Russie ou elle vécut presque toute sa vie. Mon père était employé au ministère, il travaillait là bas au recensement et à la découverte des nouvelles espèces de créatures magiques, il s’était spécialisé dans les créatures dangereuses. Il explorait le monde entier, découvrait, domptait, étudiait de nombreuses créatures toutes aussi repoussantes les unes que les autres. C’est lors d’un voyage en Russie qu’il croisa le chemin de ma mère. Il en devint fou amoureux et la supplia de l’épouser. Puis ils vécurent leur histoire, ma mère essaya de stopper ses charmes mais mon père en était toujours aussi attaché. Fasciné par sa beauté mais aussi puisque c’était une créature, par son comportement et ses pouvoirs mystiques. Il la ramena en France et de cette histoire, je naquis.
Mon père était très attaché à la culture moldu et décida que je devais me construire autour de cette culture. On ne me fit pas l’école à la maison comme la plupart des petites filles, j’allais dans les mêmes écoles que les moldus puis le soir j’aidais mon père et tout en travaillant il m’apprenait ce qu’il y avait à savoir sur la culture magique. Ma mère elle ne s’occupa que très peu de moi, elle était loin d’avoir un instinct maternel développé, qui plus est, elle aimait vivre selon ses désirs, dépensant l’argent de mon père avec délectation pour s’acheter des parures, ou des robes digne des anciens rois de France. Heureusement mon père était plutôt riche, issu de la bourgeoisie sorcière Française. Nous vécûmes ainsi pendant plusieurs années, dans un immense château en campagne moldue, avec un immense terrain protégé par des sorts ou vivaient les créatures que mon père étudiait.
Ma mère décida un jour de nous quitter, décidant de rejoindre la nature et jouer de nouveau de ses charmes. Mon père en resta longtemps inconsolable et sombra un peu plus dans une folie douce, il restait la plupart du temps avec ses créatures mais lorsqu’il venait avec moi, il pouvait être violent, méchant, dur…
Je me réfugiais dans mes livres et dans l’espoir que le monde ténébreux qui m’entourait céderait pour laisser place à un ciel bleu. Seulement cela ne semblait pas aussi simple que ce que j’aurais voulu.

Carpe diem quam minimum credula postero

Maintenant que tu me connais et que tu connais en détails le début de ma vie, je suppose qu’il me faut te conter la suite. Il faut savoir qu’à mes 5 ans, mon père souhaitant développer mes compétences m’inscrivit en danse classique et au conservatoire pour jouer de la harpe Il souhaitait « développer ma sensibilité, vu la sensibilité dont ma mère savait faire preuve ce ne serait pas du luxe. » Il aimait apparemment plus les arts moldus que sorciers. La danse classique m’apporta une grâce incommensurable, et au fur et à mesure j’apprenais rigueur, exactitude et devenais plus docile. Ce qui je dois l’avouer était loin d’être gagné vu le sang qui coulait dans mes veines. C’est grâce à la danse classique que je me contrôle, j’ai appris à rester calme et de marbre pour toutes situations. Je grandissais loin de l’univers magique, si ce n’est toutes les créatures dont mon père s’occupait. Seule chose qui semblait me relier à mes origines de sorcière. Mon père n’a jamais vraiment été doué avec une baguette, sachant plus se faire du mal que contrôler sa baguette, il avait décidé d’utiliser un minimum la magie, juste pour son travail. A 11 ans j’entrais dans l’ancien beauxbatons, j’avais entendu parler de cette magnifique école et je ne fus pas déçue. Tout semblait resplendir de finesse, de raffinement. J’apprenais les bases de magie, ce qui je dois l’avouer, m’ennuyait, je voulais du concret, non pas seulement apprendre à laver une assiette, je trouvais ça d’un ennui monstre. Malgré tout je m’adaptais très bien au climat ambiant, j’aimais la façon dont tous me regardaient et dont je pouvais obtenir ce que je voulais. Bien vite je devins une des grandes figures de l’école, malgré tout, je ne laissais personne m’approche de trop près. Ils étaient autoriser à toucher, mais seulement avec les yeux. Personne n’était proche de moi, je n’aimais pas me sentir dépendante de quelqu’un. Qui plus est parler de mes problèmes et douleurs n’était pas dans mes cordes. Bien entendu j’avais des personnes m’entourant, mais personne ne connaissait ma vie, et c’était très bien ainsi.

J’arrivais à l’âge de mes treize ans, ce qui signifiait l’entrée dans le secondaire. Je détestais toujours autant l’amitié et ce qu’elle comprenait. A cet âge-là les choses commencèrent à changer. Certaines filles commençaient à me jalouser, à jalouser l’effet que j’avais sur le sexe opposé et bien vite vinrent les injures, messes basses, commentaires, et rumeurs en tout genre. Dès lors je m’éloignais de mes amies, pour me tourner vers des amis. Bien qu’ils fussent tous attirés plus par mon physique que par mon esprit, j’appréciais leur compagnie. Tout était plus simple. Ils ne se posaient pas de questions, et les problèmes étaient camoufler derrière leur testostérone. Qui plus est, je n’étais pas vélane à part entière, si bien que mon effet était plus limité. J’arrivais donc à me lier quelque peu.

A 15 ans, j’entrais dans Avalonya. J’étais dans le centre politique du monde sorcier, et il me semblait que ma place était ailleurs. Bien loin de mon manoir du sud de la France avec mon cher père et toutes les créatures, je me retrouvais désormais dans un endroit immense ou se mêlaient des personnes de toutes nationalités, avec leurs parlers, et leurs cultures. Ma première année fut la plus dure, je supportais mal ce changement d’atmosphère et les règles que l’on me posait. En grandissant j’avais obtenu un fort caractère et toutes ces règles me hérissaient. Malgré tout, je n’en montrais rien. Au bout d’un moment je m’habituais et me liait plus ou moins avec les personnes qui me semblaient intéressantes. Je trouvais même quelques perles rares que je laissais m’approcher et m’apprivoiser. Des fois je me sentais si différente, si seule parmi tout le monde. Je détestais cet endroit remplis de monde ou personne ne semblait se soucier de ce qui advenait sous cette dictature. Mon père m’avait appris depuis petite qu’il ne fallait pas se mêler aux opposants en politique puisqu’il risquait de m’arriver des noises, si bien qu’aux yeux de tous je suis neutre, sans avis, sans intérêt. Pourtant au fond de moi ce régime me fait penser aux régimes autoritaires moldus que j’avais étudiés dans mon école moldue. Je détestais cette monarchie, cette élite du peuple qui se proclamait puissante sans aucunes raisons valables. Qui plus est, le roi allait à l’encontre de la nature, en créant ses angelins, ce n’est pas comme ça que la nature a fait les choses, et si vous voulez mon avis, c’est pour une bonne raison, ces deux races ne sont pas fait pour être mêler, cette nouvelle puissance risque de tout détruire et je dois bien l’avouer, je suis terrifiée. J’ai malgré tout continuer de me taire, pour satisfaire mon père mais aussi pour m’éviter tout problème. Je suis désormais en 4 ème année, je dois avouer que ce n’est pas toujours de tout repos, mais j’aime ma vie comme elle est, avec ses vices et ses moments joyeux.

Pseudo. ou Prénom Δ Biggy
Âge Δ 17 ans
Célébrité choisie Δ Claire Holt
Commentaires Δ Comme je 'ai dis dans la section invités, je trouve ce forum très abouti.
Comment avez-vous connu le forum Δ PRD
Code de validation Δ Vous avez failli m'avoir! Par respect pour lui même je lui laisse sa cape d'invisibilité! Héhé: Code validé par Heÿsilæ

Beauxbâtons
est fière de t'accueillir à
VALSEVENT



Félicitation ! Ta présence est tolérée par le Roi et sa royale cour. Sois digne de lui en allant exposer ton portrait dans la GALERIE DES PORTRAITS afin que le monde sache à quoi tu ressembles. Pense aussi à recenser ton PATRONUS et te rendre chez L'INTENDANT DU ROI pour y faire vérifier ton compte en banque et faire gagner des points à ta maison.

Enfin, comme tu le sais certainement, ton personnage doit certainement avoir un CERCLE RELATIONNEL, ainsi que des HISTOIRES À RACONTER

Tout le staff de MAGISTER DIXIT te souhaite un bon jeu parmi nous.